Argument "Pére et Nom-du-père dans la clinique contemporaine"
Comment entendre la place du père dans la clinique psychanalytique, entre métaphore paternelle et nomination ?
-La science, comme savoir et pratique du réel, déplace-t-elle aujourd’hui la fonction du Nom-du-Père ?
-La vérité du génome se substitue à l’incertitude du père fondé par la parole, mais qu’en est-il de la fonction Père ?
-Les pratiques de procréation substituent aux racines inconscientes du désir d’enfant sa réalisation technique. De quelle jouissance s’agit-il là ?
Les figures contemporaines de l’adolescence bousculent-elle encore le Père ?
-L’adolescent pris dans ses enjeux pulsionnels défie l’autorité paternelle pour en interroger le désir. Qu’en est-il aujourd’hui et quel est ce désir ?
-La médicalisation actuelle des troubles de l’adolescence engendre un diagnostic favorisant une identification du sujet au médecin pris comme Père idéal. Quelles conséquences sur la construction du symptôme à l’âge adulte cela-a-t-il ?
-Faut-il donner une caution aux théories sur le « défaut des pères » et comment comprendre la place considérable prise par des « pères de la Horde ».De plus, la place des pères n’est-elle pas différente dans les différentes cultures ?
La pratique analytique est aujourd’hui confrontée aux nouveaux modes de sexualité à travers la diversité des genres
-Comment élaborer la conduite de la cure avec le déplacement des normes sociales et comment les analysants en sont-ils affectés ? Dans quelles interrogations sont-ils aujourd’hui ? -Quelle est la Place des Noms-du-père dans les différentes névroses, dans les « Pères-versions » et dans les psychoses ?
-Fonction du Père Idéal par rapport au Père réel, Père symbolique, Père imaginaire…
-Comment prendre la mesure, de nos jours, des différences d’approche de la fonction paternelle chez Freud et chez Lacan ?
Le père de l’Œdipe a-t-il quelque lien avec les « Noms-du-Père » et les « Non dupes errent »
Pour Freud la psychanalyse est une tentative de sauver le Père
-Certaines théories contemporaines semblent chercher à sauver le sujet. Quelle place occupe la fonction du Nom-du-Père dans ce contexte?
Le Père permet-il de sauver le signifiant malgré la place outrancière de la signification ?
-La crise sociale met en évidence certains effets suicidaires de la paternité : meurtre et suicides collectifs familiaux, stigmatisations de la fonction paternelle dans le champ social, incestes…passe-t-on du déclin de la fonction paternelle à sa disparition ?
-Comment fonctionne l’ancrage symbolique par rapport au monde des pulsions ?
-Le Nom-du-Père permet-il encore l’intrication entre la libido et les pulsions de mort ?
Enfin Le sinthome et le raboutage fonctionnent-ils différemment suivant les générations…