Caen 2011 Marcel Rockwell-"Il est interdit de déplacer le mobilier" Du déplacement au déplacé"

Dans la clinique analytique des psychoses, il va être question du déplacé, non au sens du déplacement ordinaire, mais de l’analyste dont la place se trouve déplacée, non supposée, non soutenue par l’interdit qui fonde l’objet du désir inconscient « cause du désir ».

J’étais dans la question du transfert en jeu dans la psychose, question soulevée par l’exposé d’une collègue , quand mon regard tomba sur l’affichette à l’entrée de la salle du séminaire dont le titre est repris pour cet exposé. En place du refoulement et de sa levée dans le transfert par la reprise du déplacement et de la condensation en jeu dans la névrose ,ne serait-on pas dans la psychose aux prises avec un déplacé, dans le Réel, hors-sujet où l’analyste souvent s’interdit de s’aventurer. « Déplacé interdit » Le psychanalyste se retrouve soutenir seul un désir d’analyse, face à un « sujet » dans la demande, voire dans une forme particulière de transfert qui peut même être « flamboyant », mais sans la croyance prêtée à un « sujet-supposé-savoir » quelque chose du manque, de l’incomplétude, de l’altérité.

Il cause, le désir, dans la subjectivité du sujet y compris en l’ « affectant », ce qui se « comprend » alors par l’autre (le plus souvent de travers, mais l’affect passe). Il ou elle est affecté(e) par telle peine de cœur, tel deuil, telle ruine financière ou dommage.

On compatit, on félicite, mais l’autre est prochain, à la rigueur bipolaire…Je note l’archaïsme du « cyclothymique », de la désuète « PMD » à quoi renvoie la clinique. Sans oublier la PHC, la paraphrénie, la psychose dissociative qui expriment des modes relationnels très différents. Bien sûr, les simplifications réductionnistes du diagnostic DSM, réduisant ce champ clinique à la seule schizophrénie, n’éclairent pas la pratique singulière à chaque cas,ceci dans un but d’extension du marché du bien-être, tout est « compris » dans le service – hors ce qu’on ne comprend pas-.

Ce qu’on ne comprend pas, mais qu’on accepte, dans un accueil de l’altérité qui prend sur lui éventuellement d’en pâtir, d’en porter l’angoisse, d’une façon « déplacée » qui admet de recevoir cette incompréhension comme un interdit, manquant dans l’interlocution, et pour celui qui énonce, ne pouvant être pris que comme menace de transparence ou de connaissance intime et a priori, paranoïaque, sans opacité possible d’existence.

La passe affectée, comme le coup raté du ballon qui s’échappe, sonne le joueur d’un hors-jeu (au ventre par exemple) forçant alors, dans ce transport déplacé, à inventer un « musarder » hors-cadre qui fasse durer le jeu « avec des riens » que l’analyste oublie lui-même en chemin, au hasard des balles, tentant de revenir au « game » qu’il ne maîtrise pas. C’est ainsi, j’ai eu l’occasion de le dire, que l’énoncé d’idées suicidaires, en-dehors du cadre nosologique d’une psychose, s’il angoisse celui qui les reçoit (et avec raison) n’en est pas moins un affect déplacé pour un temps qu’il importe de soutenir comme il le faut. Une réponse seulement technique et rejetante (défausse sur le médical, ou fuite dans une dramaturgie creuse) risque d’ouvrir davantage la voie à l’impulsion aveugle, tout autant que le silence insensible et sourd, livrant l’analysant à l’amuïssement (disparition d’un son, d’un phonème, comme le « e » muet du français, le rendant muet). L’angoisse ressentie, transmise parce qu’acceptée, permet de poursuivre les sentiers du dire, de ne pas le laisser à l’oubli de ce qui ne s’entend de soi-même derrière la demande. (pour paraphraser l’Etourdit)

Mais nous voilà perdus dans l’Imaginaire, et, pour reprendre Freud et citer ses concepts fondamentaux en jeu, – l’Inconscient, la répétition, le transfert et la pulsion – en retrouvant le trait différentiel spécifique du cas clinique, nous croyons pouvoir expliquer pourquoi votre fille est muette .Mais on n’aura pas pour autant mis en lumière que « quelque chose n’a jamais été analysé , et, ce qu’il en est du vrai, de la présence de l’analyste, revient, incomplètement élucidé par la notion massive de transfert. C’est dans le désir de l’analyste, désir comme objet, que gît la question chez Freud » – (Lacan –Quatre concepts fondamentaux –15 jan. 64). Autrement dit l’intérêt porte sur le déplacement du mobilisable dans le cadre analytique objectif.

Férenczi en 1932 nous en avertissait déjà dans « Confusion de langue entre l’adulte et l’enfant »: « Nous avons beaucoup trop tendance à persévérer dans certaines constructions théoriques et à laisser de côté des faits qui ébranleraient notre assurance et notre autorité. » « Il faut apprendre à reconnaître, derrière l’amour de transfert », « le désir nostalgique de se libérer de cet amour opprimant », « et aider l’enfant, le patient, ou l’élève à abandonner cette identification ».

Poursuivant ce chemin, Winnicott (« La crainte de la folie » 1965) ajoute, à propos de la psychose : « la folie dont il faut se souvenir » – dans le transfert – « ne peut être remémorée que si on la revit ». « L’analyste a la plus grande difficulté à avoir présent à l’esprit que le patient a alors pour but d’atteindre la folie », « d’être fou dans le cadre analytique, ce qui le place le plus près possible de la remémoration ». Il doit ainsi « organiser ce que le Dr Margaret Little (1958) appelle un transfert délirant et l’analyste doit admettre le transfert délirant », le supporter. Faire l’épreuve avec le patient du retour de ce qui a déjà été éprouvé, à un âge où l’enfant a besoin du soutien maternel et parental, que ce soutien a pu faire défaut temporairement, ce qui l’a livré à cette peur de la folie. (Winicott – La crainte de l’effondrement.)

En effet, c’est du rapport à l’autre qu’il s’agit fondamentalement et non de l’affect ou de la personne de l’analyste. Prenons l’exemple du cauchemar, rêve interrompu de façon traumatique et répétitive pour le sujet. Sur quoi bute-t-on qui vient éveiller, interrompre le processus du rêve dans ce cas ? Sur du Réel, dit Lacan, du non symbolisé, et Freud situe alors la névrose traumatique qui l’exemplifie, comme névrose actuelle (à l’image des névroses de guerre) non analysable et ne pouvant faire déplacement dans le cadre du transfert, pris dans le processus de répétition (comme le transfert lui-même) Or pour le cauchemar, il doit suivre la compulsion de répétition jusqu’à ce que l’angoisse dans le rêve remplace progressivement la terreur pour finir par une symbolisation apaisée. Mais il commence en déplaçant le Réel non symbolisé dans la réalité subjective, comme le montre le temps nécessaire à en « sortir » au réveil d’un cauchemar, et la persistance mnésique qui le suit.

Le temps donc non pas d’un éveil subjectif, mais du travail du sujet pour cerner un impensé terrifiant et sans altérité. Voilà un exemple de « déplacé » sans déplacement (libidinalement parlant), qui se porte sur un objet asubjectif, « amuïsé » pour le sujet, sans répondant signifiant dans l’Autre du moins temporairement. D’autre part j’ai pu observer l’arrivée de cauchemars non pas comme réaction à un trauma externe (ex : la guerre), mais précurseurs, annonciateurs d’une récidive délirante dans la psychose, qui balayera cette tentative échouée de travail psychique si le délire se déclenche vraiment. Cauchemar n’est pas délire, mais représente comme lui une tentative « déplacée » (comme un geste déplacé) de reprendre pied face à l’irruption menaçante d’un trou dans le symbolisable psychique.

« Névrose et psychose se distinguent bien plus entre elles dans la première réaction (refoulement pulsionnel d’un côté, rejet d’une partie de la réalité de l’autre) que dans la seconde » (reconstruction d’un rapport à la réalité par le symptôme névrotique ou par le délire psychotique) – Freud « Perte de réalité
dans la névrose et la psychose – 1924 »

Que se passe –t-il dans le délire, quand l’altérité ne s’inscrit pas, ou seulement sous la forme d’un savoir Insu du sujet lui-même, persécutif, ou en réaction à l’abandon de la langue, de toute adresse à l’Autre dans la dissociation du langage qui se désagrège ? Que se passe –t-il quand le sujet n’a pas d’adresse à l’Autre, dans l’altérité, lui permettant de croire sa parole entendue ?

« Au fond de la paranoïa elle même, qui nous paraît pourtant toute animée de croyance, règne ce phénomène de l’Unglauben. Ce n’est pas le n’y pas croire, mais l’absence d’un des termes de la croyance, du terme où se désigne la division du sujet. » « Pas de croyance qui ne suppose dans son fond que sa dimension dernière, c’est la révélation du moment où son sens va s’évanouir », rappelle Lacan dans son séminaire les 4 concepts fondamentaux de la psychanalyse (10/06/64).

Qu’est-ce qui pourrait donc s’y révéler : un sujet non pas pris dans une croyance (dans un rapport transcendant à Dieu, à l’Autre…)mais un sujet non divisé ; un sujet qui se prend pour un sujet – ou un pape pour un pape – non divisé de lui-même.

Le travail analytique dans un cadre de psychose ce n’est pas que le patient occuperait la place d’objet, de semblant, de sujet-supposé-savoir, pas plus que l’analyste, car le savoir en question n’est pas supposé du tout. On n’y est pas dans la symétrie d’une analyse réciproque type Férenczi. « On » sait plutôt, on commente tout de lui, les tuyauteries murmurent des commentaires, les passants se moquent et le désignent. Ils le désignent comme sachant, sachant sans son sujet, de lui insu, une béance de Réel auquel il ne peut faire face que sous la forme du délire, faute de division subjective crée par le désir.

Y a-t-il alors une place pour une rencontre possible, une de ces « mauvaises rencontres » avec lesquelles l’existence fait accroc, par une Tuxh(tuché) hasardeuse où néanmoins l’inconnu pourrait être accueilli, accepté, au bout d’un travail dans la durée et la perte débouchant par l’absence dans un passage de l’autre spéculaire vers une altérité progressive ? Une rencontre malgré tout ?

C’était un dimanche à midi, j’étais de garde ce jour-là ; à l’occasion d’une pause aux urgences je vais dans le pavillon d’hospitalisation où je travaille en semaine. On ne m’y a pas appelé en apparence, je n’ai rien à faire là sans doute. Comme je traverse le réfectoire pendant le repas des patients, soudain J.Pierre se lève et me lance sa chaise qui s’écrase sur la longueur des tablées, les nettoyant soudainement de leurs assiettes et couverts dans un grand fracas et à la stupeur générale devant cette interpellation ferme et déterminée.

JP figurait sur ma « liste » de malades à mon arrivée comme interne dans le service. On m’avait signalé que c’était simplement « pour mémoire » qu’il était là depuis plusieurs années, ne parlant presque pas, ne supportant aucune rencontre, aucun rendez-vous si ce n’est à l’arrivée régulière des nouvelles élèves infirmières. Il s’en prenait alors à l’une d’elles en la giflant, attendant d’être alors « remis » à sa place par l’Adjoint du service. Et le voilà à nouveau dans sa chambre pour 6 mois, s’effaçant dans les murs, ne sortant que pour les repas.

Voulant le rencontrer, en me présentant à mon arrivée, je tentai à plusieurs reprises de lui proposer des rendez-vous au début, pour être reçu à chaque fois à grands renforts d’insultes, de noms d’oiseaux vociférés, et je finis par l’oublier dans sa chambre et les semaines passèrent, bien qu’il restât « sur ma liste », en souffrance, passe-muraille de ma mémoire.

Jusqu’à cette interpellation bruyante et sans parole, dans la salle à manger commune où je passais, pensant à autre chose.Le geste répond au geste par une réaction qui m’échappe, je le prenais alors au collet, et l’emmenais vigoureusement au bureau de consultation. Il se laissait faire passivement. « Je vous attends désormais tous les mardis ici à 11 heures. Et si vous recommencez je vous casse la gueule. »

Et on parle de la présence de l’analyste, (j’avais commencé un travail analytique), du tact nécessaire à l’écoute…Pourtant, au-delà de la réalité défensive apparente, j’étais dès le départ dans le désir d’entendre ce qu’il avait à dire. Il est venu au rendez-vous tous les mardis, ponctuel, décrochant quelques mots de l’histoire actuelle du pavillon, de ses rapports avec les autres, sans réticence apparente, si ce n’est sur toute son histoire, tout élément personnel biographique.

Un jour, il se présente au rendez-vous, l’air détendu, j’avais progressivement quitté moi-même toute réserve défensive, et je lui lance avec entrain : « Alors, vous avez envie de venir aujourd’hui ? » Je le vois alors s’élancer vers la salle à manger, toujours elle, et revenir un couteau de table levé vers moi, le visage déformé de fureur. « Entrez dans mon bureau asseyez-vous, et donnez-moi ce couteau » dis-je avec vigueur, sur le ton sévère du début. Tout est tranquillement rentré dans l’ordre. A condition de ne pas supposer un désir sollicitable.

Quelques mois avant que je ne quitte le service, un an plus tard, un collègue japonais, Kasuiko, nouvellement arrivé, restant après mon départ, je lui propose d’assister aux entretiens avec JP, ce qui fut fait. J’avais déjà annoncé au patient que je partirai dans quelque temps. JP m’avait dit auparavant qu’il s’était mis à écrire sans jamais rien m’en montrer. Son comportement ne posait plus problème, il se mêlait aux autres patients du pavillon, bien que toujours sans aucune visite, sans famille connue, sa chambre n’était plus son seul asile où il s’enfermait sur un mode obsidional, n’y laissant pénétrer ,pour le ménage, qu’une aide-soignante de l’âge d’être sa mère.

Près de dix ans plus tard, passant par là près du pavillon lors d’un séminaire je rencontre Kasuiko, qui s’était occupé un certain temps de JP après mon départ. J’apprends de lui que JP s’était intégré au club de malades qui s’était crée quelques temps plus tard, qu’il vivait désormais dans un appartement thérapeutique, animait activement ce club dont il était un des responsable et était pleinement dans la parole, l’échange. Et ce qui me surprit le plus, ce fut de savoir qu’il écrivait de nombreuses lettres adressées « au Dr Rockwell », cachetées et non expédiées, en souffrance, où la place d’une parole, en creux, trouvait un lieu pour l’accueillir, poste restante .

Une adresse donc, et une parole enclose, certes en attente d’être entendue, peut-être sans autre forme d’expression, mais, une place autre , quand même séparée de lui par l’enveloppe cachetée, organisant quelque chose de signifiant autour de ce qu’il faut bien nommer transfert, d’une adresse et d’une perte.

Cette Tuxh, mauvaise rencontre initiale avec l’inconnu, il avait pu en partie la faire, soutenir une parole qui pouvait être échangée, entendue. D’un délire obsidional, au départ, délire d’un sujet qui se croit assiégé, entouré de persécuteurs, une monnaie d’échange a pu être frappée, la présence, la rencontre par le geste avec le corps et la voix d’un autre qui répond, autre-chaise, objet jeté avec rage en attente de retour, puis une ville a pu s’ouvrir, assiégée mais présente, du pavillon d’hospitalisation à la cité un peu plus large.

Quelque chose s’était produit, comme au hasard, comme une répétition, en cause dans le transfert, dont on voit bien ici le Réel de la rencontre, essentiellement manquée nous rappelle Lacan, derrière le fantasme – ici la lettre ignorée – le traumatisme qui s’en allait se répétant, comme interpellation et reconnaissance manquée.C’est ce Réel à démêler dans la réalité répétitive, comme cause du traumatisme initial, qui est délicat à faire entrer dans le cadre de l’analyse, dissimulé ici derrière l’écran d
e la réticence délirante et fixée. Que l’on constate une mobilité, un glissement possible, même dans la durée de l’existence psychotique , dans les constructions de hasard qui surgissent sous la main, voilà me semble t-il où la question du tiers, de l’altérité dans la psychose intervient.

Si le Réel arrive à faire signe, à s’organiser, alors on peut y entendre quelque chose et non y voir une répétition sans issue, ou un délire, quitte à renoncer à résoudre l’énigme d’un regard en surplomb, les lettres ici restent ignorées, elles doivent peut-être le rester – à condition de savoir s’en servir – de ce qui vous tombe sur le dos, sous la main, de la pâte inconsciente.

Car ici en effet, je ne me reconnais pas, ce geste m’échappe, le moi de ce temps-là n’est pas en cause.Je supporte quelque chose de l’inconscient rageur de l’Autre, je m’emporte ailleurs, je ne suis plus Moi dans ce temps inaugural. Moi s’efface fugitivement dans la rencontre et en même temps rejoint par l’injonction de parole mise en place (« Je vous attend tous les mardis à 11 h ») un réseau signifiant, automaton , qui permet de creuser cet espace psychotique compact de séquences suppléantes, de ménager un espace d’incomplétude dans ces lettres en souffrance, nouées d’une adresse à un absent.

Est mis en lumière ici ce que Freud inscrit comme compulsion de répétition au-delà du principe de plaisir, articulé à la distinction que Lacan apporte. Si le transfert, c’est bien la répétition, ce qui est attendu en revanche n’est pas (plus) de découvrir l’origine traumatique du désir répété (impasse explorée par S.Ferenczi), masquée par le fantasme originaire, mais bien un Réel impensable, auquel renvoie le refoulement originaire, cause du désir, signifiant de hasard (ici le Moi-chaise dans l’exemple clinique) identifiant du sujet.Cette heureuse fortune selon la Déesse Tuxh, à accueillir comme perte pure, manque essentiel, « Rosebud » du Citizen Kane, c’est l’être même qui (re)trouve son souffle premier, traumatique échappée, dans une nécessaire répétition oubliée et reconnue, énigme nécessaire à soutenir de la vie.

Dans une discussion, G. Dana me dit que je lui avais parlé dans sa langue, à ce patient, ce qui fait rencontre. Trouver une langue commune avec la folie, à partir d’une expérience en commun ? Winnicott, dans le même article sur la folie, s’interrogeait : Si tous les enfants passent par une névrose infantile, la nouvelle question est : Chaque enfant est-il fou ? Certainement non. Mais il ajoute : « Néanmoins, il faut laisser la porte ouverte à la formulation d’une théorie dans laquelle une certaine expérience de la folie – est universelle.

Donc, non pas énigme tragique où se heurte toute signification, mais béance initiale d’un élément du Réel où l’Autre comme manque , va être représenté dans son absence, « jeté hors » du Fort-Da, ou rejet initial qui nous concerne avec la folie, lieu d’angoisse et lien d’humanité qui permet d’y entendre un point commun premier, même si ensuite le rapport à l’Autre en diffère. L’altérité n’est l’apanage d’aucun savoir constitué ni d’aucune structure clinique.

Voilà pourquoi, Mesdames et Messieurs, il est interdit de déplacer le mobilier, voilà pourquoi vous pouvez avoir néanmoins à le soutenir, ce mobilier, à laisser la porte ouverte, même si sans le savoir vraiment, vous n’y êtes plus absolument à votre place fixée.

Marcel Rockwell, le 10 Mars 2011

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