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Acte de fondation

ANALYSE FREUDIENNE

Fondée en 1992, cette association bilingue (franco-espagnole) a pour but d’assurer les conditions propres à la transmission de l’expérience analytique et notamment la formation des psychanalystes.

Analyse Freudienne pose comme principe fondamental que l’institution analytique, si elle existe, n’est autre que la cure elle-même.

Un thème de l’année met au travail tous les membres de l’association dans les séminaires, journées d’études, congrès et articles édités dans la revue «Analyse Freudienne Presse».

Analyse Freudienne est membre de Convergencia et de l’Inter Associatif européen.

Analyse Freudienne : Mise en acte d’une fondation

C’est sur une triple orientation que cette association, ayant l’ambition d’advenir comme institution psychanalytique, s’est fondée : triple orientation ou “trépied”, dont les éléments sont la reprise de l’expérience de la Passe, l’organisation de Dispositifs sur la pratique – Passe et dispositifs étant non-qualifiants et non habilitants – et la mise en place d’un Protocole institutionnel de nomination, décalé par rapport aux deux “piliers” précédents, l’ensemble étant susceptible de permettre à chacun d’éprouver son désir d’analyste, condition à terme d’une nomination ou d’une habilitation qui ne soit pas antinomique à l’éthique de la psychanalyse.

Les principes fondateurs furent et sont les suivants :
L’institution analytique si elle existe, n’est autre que la cure elle-même.

S’il peut y avoir un fondement théorique à l’habilitation du psychanalyste, celui-ci réside dans la définition de la fonction d’analyste, notamment à travers le questionnement portant sur le désir de celui-ci. Il doit être travaillé et formalisé à partir des voies de recherche que J. Lacan nous a ouvertes : l’élaboration de cette fonction reste l’enjeu essentiel de tout notre effort de théorisation. Mais comment soutenir qu’un sujet assure de fait celle-ci ? Quels que soient les dispositifs ou procédures mis en place, ils n’annuleront pas cet écart, cependant le travail d’élaboration qu’ils produiront contribuera à situer une inscription “analyste” sur une liste de “l’Analyse Freudienne” comme non contradictoire au regard de la théorie analytique.

Une association pour l’analyse, qui ne saurait aujourd’hui être une école, ne peut garantir que quelqu’un relève de sa formation. Sans doute peut-elle attester que l’un de ses membres situe son rapport à la pratique et à la recherche théorique dans l’éthique qu’elle soutient : celle de l’analyse freudienne. Elle le pourra d’autant que celui-ci en aura témoigné effectivement par son engagement dans le travail de l’association.

Transmission et réinvention seront à entendre comme les deux temps de la psychanalyse en intension et en extension. L’Analyse Freudienne soutiendra cette position, théorique, notamment en poursuivant ce que l’innovation de la Passe a introduit de spécifique et d’inaugural, mais aussi en promouvant différents dispositifs sur la pratique et en inaugurant un Protocole institutionnel comme autant de lieux susceptibles d’apporter un éclairage renouvelé sur les différents moments au cours desquels un analyste peut être interrogé sur sa pratique et par son désir.

Les cartels organisent et structurent le travail entre membres de l’association. Celle-ci se donne pour objectif d’en favoriser la dynamique, notamment par leur connexion en groupe d’étude, façon de pleinement prendre en compte les régions et de permettre à tout membre de pouvoir inscrire quelque chose de son engagement à Analyse Freudienne.

L’acte de Fondation – Paris le 24 février 1992

Les soussignés fondent, un par un, une association intitulée “Analyse Freudienne”. Cette prise en considération de la dimension de l’acte marque une rupture avec les CCAF dont nombre d’entre les signataires sont issus. En effet, la confusion institutionnelle qui y régnait, entretenue par un régime d’assemblée poussé jusqu’à sa caricature, l’impossibilité d’y soutenir les enjeux éthiques et théoriques qui se posent actuellement pour la psychanalyse (impasse récemment illustrée par la proposition d’une instance ordinale) nous amènent à repenser autrement et ailleurs les fondements du mode d’habilitation du psychanalyste. D’où la nécessité de poser les principes à partir desquels nous entendons orienter le travail de cette association

L’institution analytique si elle existe, n’est autre que la cure elle-même.

S’il peut y avoir un fondement théorique à l’habilitation du psychanalyste, celui-ci réside dans la définition de la fonction d’analyste, notamment à travers le questionnement portant sur le désir de celui-ci. Il doit être travaillé et formalisé à partir des voies de recherche que J. LACAN nous a ouvertes : l’élaboration de cette fonction reste l’enjeu essentiel de tout notre effort de théorisation. Mais comment soutenir qu’un sujet assure de fait celle-ci ? Quels que soient les dispositifs ou procédures mis en place, ils n’annuleront pas cet écart, cependant le travail d’élaboration qu’ils produiront contribuera à situer une inscription « analyste » sur une liste de « l’Analyse Freudienne » comme non contradictoire au regard de la théorie analytique.

Une association pour l’analyse, qui ne saurait aujourd’hui être une école, ne peut garantir que quelqu’un relève de sa formation. Sans doute peut-elle attester que l’un de ses membres situe son rapport à la pratique et à la recherche théorique dans l’éthique qu’elle soutient : celle de l’analyse freudienne. Elle le pourra d’autant que celui-ci en aura témoigné effectivement par son engagement dans le travail de l’association.

Transmission et réinvention seront à entendre comme les deux temps de la psychanalyse en intension et en extension. L’Analyse Freudienne soutiendra cette position théorique -notamment en poursuivant ce que l’innovation de la passe a introduit de spécifique et d’inaugural- mais aussi en promouvant différents dispositifs sur la pratique et en inaugurant un protocole institutionnel comme autant de lieux susceptibles d’apporter un éclairage renouvelé sur les différents moments au cours desquels un analyste peut être interrogé sur sa pratique et par son désir.

Les cartels organisent et structurent le travail entre les membres de l’association. Celle-ci se donne pour objectif d’en favoriser la dynamique, notamment par leur connexion en groupe d’étude, façon de pleinement prendre en compte les régions et de permettre à tout membre de pouvoir inscrire quelque chose de son engagement à l’Analyse Freudienne.

M.ALFANDARI, H. BOURSINHAC, B. BREMOND, D. CHAUVELOT, B. COMPAIN, † C. CONTE , E. DECOCK, C. DUMEZIL, H. FROMM, S. GRANIER DE CASSAGNAC, † G. GRANIER DE CASSAGNAC-GRAULOUP, C. GRASSIOT-LEMAIGNEN, R. GRIMBERG, J.C. GROSS, D. LAURU, J-J. LECONTE, R. LEVY, I. MANGOU, N. MILGRAM, C. MULLER-PASI, D. SIMONNEY, P. SOREL.