« Des constructions à lire entre les lignes », Jean marie Forget- Demi journée AF, Janvier 2021
Des constructions à lire entre mes lignes.
Jean Marie Forget
Journée d’étude Analyse Freudienne
Janvier 2021
Les théories sexuelles infantiles, telles que les a présentées S .Freud[1], résultent de la curiosité de l’enfant à l’égard de son origine. Elles témoignent de l’écart que tente d’introduire l’enfant dans son rapport à l’autre ont il dépend et à l’évidence du maternel. Leur consistance imaginaire peut nous interroger sur ce qui serait la particularité d’une théorie, à la différence des autres support imaginaires de l’enfant liés plus directement à la représentation imaginaire du moi. Puisque S. Freud a bien identifié que l’identité moïque du sujet résultait de l’appropriation de ce qui était pour le sujet de l’ordre du principe de plaisir. Le Moi « Ich » se distinguant du « reste du monde » l’« Ausserewelt ».
A ce titre, les théories sexuelles infantiles peuvent se concevoir comme des constructions imaginaires du sujet pour tenter de rendre compte, non pas du Moi, mais du « reste du monde », en ce qui concerne son origine. C’est l’insistance des effets intimes d’un refoulement originaire, de ce qui est exclu de son être, et qui l’a fait un sujet en devenir, qui entretient sa curiosité sur une antériorité à son existence ; elle suscite des théories alors que les représentations imaginaires qu’il se fait du monde qui l’entoure n’arrivent pas à rendre compte, notamment sur la différence homme/femme. Ces théories portent l’empreinte de l’imaginaire qui offre un habit et entoure la perte l’objet du fait de l’accès à la parole ; mais leurs remaniements successifs et incessants témoignent de l’impossibilité répétée de tenir compte du réel.
Un exemple illustre bien l’écart entre les savoirs en jeu pour un sujet. Une jeune fille de 11 ans, bonne élève, récite à la perfection son cours de biologie concernant la reproduction humaine. Elle connait tout, l’anatomie, la physiologie, les secrétions hormonales, les feed-back hormonaux, etc. Elle revient voir sa mère quelque temps plus tard pour l’interroger : « Maman, quand même, quand je suis constipée, c’est déjà très douloureux ; comment la tête d’un bébé peut passer par là ? ».
Les interrogations que nous pourrions avoir concernant ces théories peuvent porter sur deux points.
D’abord nous pouvons nous interroger sur le rapport entre l’élaboration de ces théories et ce qui se joue pour le sujet dans les différents champs pulsionnels. Le recours de ces théories à des scénarios qui passent par les orifices du corps peut nous rappeler que ceux-ci représentent pour le sujet les lieux d’inscriptions de lettres qui résultent des bouclages des circuits pulsionnels.
Par ailleurs l’enjeu pour le sujet de rendre compte de l’origine par le biais de circuits qui relèvent des différents champs pulsionnels pose la question de l’articulation de ceux-ci avec le désir sexuel, alors que celui-ci ne saurait relever d’un champ pulsionnel, comme nous l’expliciterons plus tard.
1 – Théories sexuelles et maniement du langage par les circuits pulsionnels.
Dans ses interrogations l’enfant cherche un appui dans la structure langagière de l’Autre ; c’est ce que S. Freud a magistralement mis en évidence en soulignant la sensibilité de l’enfant aux différents modes du verbe actif , passif et réfléchi[2]. Mais cette recherche d’un recours à la structure langagière pour rendre compte du réel insaisissable confronte le sujet à l’évidement de cette même structure. Il inscrit dès lors en lui les marques de cet évidement par les pertes qui résultent dans chaque champ pulsionnel de la suite des combinaisons et des signifiants qui sont articulés entre eux dans un champ pulsionnel donné. Il se confronte donc au réel, cherche un appui par les signifiants du langage, mais rencontre dans cet appui le réel d’une perte, qu’il s’approprie en en gardant les marques dans son propre corps.
Dans chaque champ pulsionnel, dans l’oralité, dans l’invocation, dans la motricité, par le regard, le sujet sollicite son proche suivant une combinaison de phonèmes bien spécifique ; il fait alors l’expérience suivant chaque axe pulsionnel de l’évidement central de l’instance langagière à laquelle il s’adresse et qui résulte de la simple succession de combinaisons à sa disposition : puisque la simple combinaison de phonèmes qui structure l’élan du sujet vers l’autre, comme ébauche consistante, implique que certains éléments ne peuvent pas apparaitre et se révèlent logiquement perdus. C’est ce que J. Lacan a mis en évidence dans son travail sur la lettre volée[3]. L’enfant initie ainsi des combinaisons de phonèmes dont l’enjeu est, par ces pertes instituées dans le discours, de rendre compte des pertes réelles, du réel des pertes, comme l’illustre le for/da de l’exemple de S. Freud[4]. C’est l’opération de la métaphore, ou dit autrement, l’opération de la négation, qui rend compte dans le discours d’un réel qui en est exclu.
L’inscription de ces pertes dans le discours, à partir des différents champs pulsionnels, se marquent en des lieux du corps qui prennent valeur d’orifices ; les lettres perdues sont distinctes en ces différents lieux puisqu’elles correspondent à des suites différentes de signifiants ; et l’évidement que provoquent les suites logiques de ces discours génère les constructions imaginaires que sont les théories sexuelles infantiles, constructions imaginaires qui tentent de rendre compte du rapport impossible au réel, du rapport impossible à une antériorité logique de l’existence.
Ceci nous enseigne que l’émergence de la subjectivité de l’enfant dans le rapport à l’Autre comme instance langagière, comme l’a mis en évidence S . Freud dans ses travaux sur les pulsions[5], se déploie suivant deux axes articulés qui rendent compte, à leur manière de l’évidement de la perte inscrite dans la structure langagière à sa disposition :
L’axe des bouclages des circuits pulsionnels et l’inscription aux orifices du corps de lettres qui marquent de manière partielle la prise en compte de la perte langagière ;
Et l’axe des théories sexuelles infantiles qui rendent compte de l’évidement du discours et qui construisent des ébauches de savoir concernant une antériorité logique à l’émergence de la subjectivité, et aux inscriptions qui balisent les orifices du corps. Ces théories sexuelles infantiles sont des scénarios qui concernent les orifices du corps en tant qu’ils ont pu être pour le sujet en devenir le lieu d’inscription des aléas de son rapport à l’autre langagier.
L’insistance de la curiosité de l’enfant prend sa source dans le refoulement originaire à partir de ses interrogations sur une antériorité logique ; elle s’entretient par les théories infantiles qui exercent une lecture de ce qui est inscrit aux orifices du corps ; elles exercent une lecture de ce qui est écrit sur le corps symbolique du sujet ; on peut donc saisir dans l’élaboration incessante de ces théories un travail de lecture où s’ébauche la subjectivité de l’enfant, dans un exercice partiel, suivant un champ pulsionnel ou un autre.
On peut y repérer l’équivalent de ce qui se développe ultérieurement le sujet dans la lecture que son discours inconscient exerce sur l’inscription grammaticale de son fantasme.
2 – Le devenir des théories sexuelles infantiles.
On constate chez l’enfant l’incidence de ces théories dans les cauchemars ; ce sont des scènes de dévoration, ou d’absorption dans le ventre d’un être géant ; la conception de l’enfant par l’oreille comme le préconisait Gargantua[6] ; ou comme j’ai pu déjà l’évoquer à propos d’une petite fille, la référence implicite, en léchant l’oreille de son père, d’une conception du « bouche à oreille ».
L’usage que fait l’enfant de ce scénario intime dépend de la rigueur de l’inscription en lui de ce qui résulte des bouclages pulsionnels. L’exemple de cette petite fille léchant l’oreille de son père correspondait à une mise en scène d’un scénario qu’elle ne pouvait pas s’approprier en son intimité du fait de l’inconséquence du discours d’un père ; celui-ci disqualifiait sa femme et ses enfants, sans aucun respect, sans aucune restriction de jouissance qui aurait tenu à l’interdit d’une parole conséquente.
Ce sont ces types de scénarios qui sont mis en acte dans les lieux de la vie sociale des enfants, dans la cour de récréation notamment, au grand dam des adultes, scandalisés ; ce sont là des témoignages, par ce que les enfants livrent au regard des adultes, qu’ils sont privés d’une rigueur du discours qui leur aurait permis le bouclage de certains circuits pulsionnels. Dans ce cas de figure, l’enfant livre au regard de l’autre ses théories propres ou ses interrogations, qu’il ne peut s’approprier lui-même, à charge pour ce regard de le lire, s’il peut y être attentif et en être avisé.
Nous pouvons nous interroger sur le devenir des théories sexuelles infantiles des enfants. Elles se remodèlent progressivement dans l’inconscient, dans une succession de scénarios qui font référence à des orifices différents du corps de l’autre, suivant les enjeux pulsionnels en cours.
Mais on peut s’interroger sur les conséquences de ces parcours. Car ces parcours qui visent à établir de manière mythique l’origine de la vie, comme témoignage de l’impossibilité pour l’enfant de rendre compte du réel, sont des solutions théoriques imaginaires qui tentent de répondre au vide de la structure langagière à laquelle il se confronte inexorablement dans les différents champs pulsionnels. L’aboutissement de ces découvertes, leur congruence conduit le sujet à l’inscription grammaticale de son fantasme qui lui permet de s’approprier dans l’évidement de cette écriture, la perte langagière. Cet évidement s’habille, là encore, d’un scénario imaginaire qui est celui du fantasme ; l’évidement de la place de l’objet qui y est inscrit est rempli par la positivation d’un des objets partiels antérieurs.
On constate souvent chez l’adulte la prédominance d’un champ pulsionnel qui donne la tonalité de certains de ses liens aux autres. Ce peut être une avidité orale quand le sujet dévore la vie à pleine dent, un enjeu moteur où il se jette à corps perdu dans le travail, celui d’une quête d’adresse où il sollicite avec insistance une oreille attentive ; il peut aussi aspirer le regard de l’autre se donnant en spectacle à chaque instant du quotidien, voire accumuler les biens sans limite. On peut, bien entendu, rapporter cette prédominance à la structure de la névrose du sujet, mais plus précisément constater la prédominance d’une pulsion, dans les conséquences du parcours du sujet à travers les différents champs pulsionnels.
3 – La sexualisation des théories infantiles.
Est-ce que nous pouvons faire l’hypothèse que le scénario du fantasme d’un sujet est l’aboutissement des élaborations successives de ses théories sexuelles infantiles ? Car le scénario du fantasme n’est que l’habillage de l’évidement de l’inscription grammaticale du fantasme au même titre, mais autrement, de ce que la théorie sexuelle infantile venait habiller la perte qu’expérimentait le sujet dans son rapport à l’autre comme structure langagière. Nous pourrions ainsi poser :
Perte langagière —- théorie sexuelle infantile
Evidement du fantasme —– scénario du fantasme
Pouvons-nous faire l’hypothèse que ce serait l’ensemble du parcours du sujet dans le rapport à l’évidement de la structure langagière qui aboutirait à la nécessité d’un dernier scénario ? Les remaniements imaginaires de théories infantiles n’étant que des « bouchons » successifs que se procure le sujet confronté au même vide langagier éprouvé par des abords successifs ? Les enjeux théoriques étant en eux même peu féconds.
Pouvons-nous aussi faire l’hypothèse que la consistance de la sexualité à laquelle se réfèrent les théories du sujet concernant son origine est différente de celle qui est introduite par l’inscription du fantasme ?
Le temps premier correspond aux ébauches successives du sujet de l’inconscient, de manières partielles et éphémères. Car les différentes théories sexuelles du sujet en devenir, corrélées aux expériences de la structure du langage restent des approches partielles, associées à des identifications partielles du sujet. Le « nouveau sujet » de S. Freud[7], le « sujet nouvellement advenu » de J. Lacan[8], ne sont que des identifications transitives partielles où le sujet s’identifie à l’évidement d’un versant de la structure langagière à laquelle il se confronte. Les théories de l’origine rendent compte de la perte langagière sous l’insistance du refoulement originaire, et du discours inconscient du sujet. La convergence de l’évidement des pulsions amène le sujet à la représentation d’un manque que vient obturer et représenter l’inscription du fantasme ; celui-ci donne corps, si l’on peut dire, au manque sexuel, et offre ainsi au désir du sujet l’indice de son objet ; c’est ce temps logique qui introduit la question de la subjectivité et du désir du sujet, comme un aboutissement au terme de la constitution du sujet de l’inconscient, comme sujet évidé.
4 – La genèse assumée de l’origine comme assise de l’identité.
C’est l’intrication des évidements pulsionnels, la congruence des expériences de l’évidement de la structure langagière vécu dans les différentes pulsions qui permet au sujet d’y trouver l’assise de son identité de parle-être évidé. Il en tire aussi la nécessité d’une construction intime qu’est l’inscription de son fantasme, qui puisse servir de support à un scénario qui lui permet de reprendre à son compte l’acte créateur dont il est le fruit.
On connait bien l’articulation possible entre les différentes pulsions. Ce sont des formules qui nous sont courantes : « je vois bien – pulsion scopique – ce que vous voulez dire – pulsion d’invocation ». « je bois – pulsion orale – ses paroles – pulsion d’invocation ».
Par-contre, on rencontre des des-intrications pulsionnelles, qui peuvent recouvrir deux cas de figures : soit celle qu’a proposé S. Freud dans « inhibition, symptôme et angoisse »[9]. Il faisait alors allusion à la possibilité pour une pulsion de s’érotiser, de charger d’une portée sexuelle un objet partiel, un objet anal dans cet exemple, positivant ainsi l’objet du désir qui est en lui-même même insaisissable. On peut en rapprocher le cas d’une jeune fille dont la féminité récusée dans l’enfance s’est manifesté par une énurésie insistante ; « se mouiller » était pour elle, à son insu, le signe d’une excitation féminine refoulée dont l’érotisation n’apparaissait à aucun de ses proches, encore moins à elle-même, comme un signe d’appel ; le défaut de rigueur de la parole des proches, générait un déplacement métonymique et phonétique entre les liquides, via la lettre « o », entre les pleurs de la perte et les pleurs des pertes de ses règles, le liquide de l’énurésie et l’humidité de la sexualité, sans que la sexualité de son corps soit considérée en tant que telle par le filtre de son fantasme.
L’autre aspect d’une des-intrication des pulsions pourrait par exemple s’identifier chez une jeune fille présentant des difficultés alimentaires qui révèlent qu’elle avait rabattu sa quête de l’interdit d’une parole sur l’objet oral ; elle formulait ainsi : « en présence de mes proches je ne peux pas parler – pulsion d’invocation – de ce qui me fait souffrir et me ferait pleurer, je ravale ma salive – pulsion orale». Elle reste dans un rapport défensif aux autres, dans la crainte d’être absorbée et dévorée si elle en venait à parler pour de vrai.
5 – Un filtre comme limite du sexuel dans le rapport à l’autre ?
Un garçon souffre d’énurésie, et est en difficulté pour compter sur l’inscription grammaticale de son fantasme pour y prendre appui dans une position homme. Il fait part d’un cauchemar où il se vit comme un oiseau ; il est une pie. Un arbre sur lequel il est perché s’anime, et s’apprête à le dévorer. La dévoration correspond pour lui à la question de sa propre conception, se trouvant le fruit d’une configuration familiale contemporaine complexe. Il s’envole et se transforme en oiseau de papier pour échapper à son agresseur ; cet artifice ne suffit pas et il se réveille brutalement. On peut lire dans ce scénario l’imaginaire l’érection du « petit oiseau » dont il ne sait que faire ; la résonnance entre le pi et le pipi ; le féminin de la pie ; l’astuce du rêveur utilise la métaphore du papier pour échapper à son agresseur ; mais cette astuce reste dans la métonymie phonétique du pas-pi-er, ne suffit pas à l’enfant pour voler de ses propres ailes, et il se réveille.
Pour cet enfant le bornage de ce qui semble être le lien à l’autre correspondrait aux lettres qui marquent les orifices de son corps, et qui insistent dans la réitération de son symptôme d’énurésie.
C’est l’inscription grammaticale du fantasme qui peuvent servir de filtre, de limite au corps du sujet dans le lien sexué à l’autre. A ce titre, si le corps symbolique du sujet est borné par les lettres qui s’inscrivent aux orifices du corps, le corps sexué du sujet est limité dans son rapport à l’autre par la trame de l’inscription grammaticale de son fantasme. C’est dire l’importance pour le sujet de compter sur la rigueur de la structure de la parole et du langage à sa disposition pour la prise en compte de la perte langagière, dont rendent compte toutes les théories mythiques de son origine ; c’est dire aussi que c’est l’inscription même du fantasme qui permet au sujet d’aboutir à un scénario imaginaire bien succinct, qui seul peut bénéficier de la qualité de théorie sexuelle, puisque ce n’est que dans la consécration de l’évidement du sujet de l’inconscient, que le sujet du désir et du désir sexué peut advenir…. ; ce qui introduit bien entendu aux difficultés de ne pas rester prisonnier sa vie durant de la positivation de l’objet qui vient se glisser dans l’évidement du fantasme. Mais c’est là un autre temps, et un autre parcours, qui peut correspondre au franchissement du fantasme.
6 – Le savoir inconscient est-il un savoir de lecture ?
Au terme de ces remarques nous avons pu constater l’insistance des interrogations du sujet concernant son origine, concernant l’antériorité et la perte initiale du refoulement originaire.
Le savoir inconscient exerce un travail de lecture concernant les lettres inscrites aux orifices du corps pour élaborer de scénarios concernant l’origine du sujet.
Ces inscriptions intimes sont l’objet d’un travail de lecture incessant qui génère des modifications successives des théories concernent l’origine du sujet, suivant les inscriptions dont il tient compte. Le savoir que le sujet en tire est remis sur le métier en permanence. Il ne saurait être pris à la lettre, ni offrir une garantie, et bien moins susciter une assurance passionnée.
La lecture que le discours inconscient opère sur l’inscription grammaticale du fantasme, la vie durant, révèle que la subjectivité siège dans cet écart entre l’écrit et sa lecture, incessamment remis en jeu, renouvelé et surprenant chacun par la découverte de l’altérité à l’égard de soi-même.
[1] Freud S., « Les théories sexuelles infantile », in La vie sexuelle, P.U.F., Paris.
[2] Freud s., « Pulsions et destins des pulsions », in Métapsychologie, Paris.
[3] Lacan J., « La lettre volée », in Ecrits, Le Seuil, Paris.
[4] Freud S., « Au-delà du principe du plaisir », in Essais de psychanalyse, P.B.P., Paris.
[5] Freud S., « Pulsions et destins des pulsions », in Métapsychologie, Paris.
[6] Rabelais F., « Pantagruel », Le livre de poche, Paris.
[7] Freud S., « Pulsions et destins des pulsions », déjà cité.
[8] Lacan J., « Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse », Le Seuil, Paris.
[9] Freud S., Inhibition, symptôme et angoisse », P.U.F. Paris.