Et alors j’ai tué ma fille, la violence des mères. María-Cruz ESTADA Ángeles PALACIO Paz SÁNCHEZ- Paris Congrès 2019

… ET ALORS, J’AI TUÉ MA FILLE.

LA VIOLENCE DES MÈRES

 

 

María-Cruz ESTADA

Ángeles PALACIO

Paz SÁNCHEZ

 

Par là vient ma mère

Laissez-la passer son chemin

Sinon ses peines vont me tuer

 

(chant par soleá)

Si en nous voyant ici toutes les trois, vous avez l’impression que pour parler de la violence des mères sur les filles une seule femme n’est pas assez… eh bien, vous avez raison !

Notre intérêt était élucider la nature de ce rapport que Lacan a appelé “ravage” pour savoir s’il s’agit d’agressivité liée à la rivalité, de haine ou bien d’une violence inédite au delà de la haine. Cette question nous a menés à deux autres: si la violence est de la même nature que celle des hommes sur les femmes et, donc, s’il s’agît de violence sexiste.

On s’est appuyées sur un fait qui s’est produit à Madrid au mois de juin de 1933. Hildegart Rodríguez, une jeune de 18 ans, très connue dans les cercles culturels et politiques de gauche, a été assassinée par sa mère de trois tirs de pistolet. On a fait couler beaucoup d’encre sur le cas, on a fait un film en 1977 et même Fernando Arrabal en écrivit un drame.

La mère assassine, Aurora Rodríguez, est née au sein d’une famille bourgeoise et elle n’est jamais allée à l’école. De sa mère va dire qu’elle préférait sa fille ainée, Josefa, tandis qu’elle ignorait Aurora comme si elle n’existait pas, sauf pour la rouer à coups. Mère et sœur vont représenter pour Aurora la dépravation et l’obscénité sexuelles; elle leur traitait de mauvaises mères et d’avoir plus sexe que tête.

 

Écartée des deux femmes, toute l’enfance d’Aurora s’est passée dans le bureau de son père, intellectuel franc-maçon. Á 4 ans on lui a offert une poupée et elle a dit à son père qu’elle préférait une poupée de chair. Il lui a dit qu’elle l’aurait en se mariant et elle a répondu qu’elle ne se marierait jamais pour ne pas partager sa poupée de chair.

Selon Aurora, sa mère et sa sœur aînée avaient été amoureuses du même homme, duquel sa sœur a été enceinte. Après accoucher, elle a laissé l’enfant dans les mains d’Aurora qui, avec 15 ans, s’est chargée d’éduquer artistiquement son neveu qui, à 6 ans, va être un enfant prodige: Pepito Arriola, le Mozart espagnol. Mais sa sœur reprends son fils et Aurora a ressenti qu’on lui avait “arraché son œuvre”.

Aurora disait que son avant-bras, cou, tête et jambes étaient de constitution masculine; la clavicule et le cerveau aussi. Son cœur était de femme, ainsi que les hanches, seins et fesses qui étaient féminines[1] (c’était sa version des formules de la sexuation).

À la mort de son père, avec 35 ans et des rentes qui lui permettaient ne pas travailler, Aurora a décidée accomplir son idéal de former le modèle de femme du futur, destinée à faire une révolution féministe et prolétaire qui sauverait l’humanité et en particulier les femmes[2]. Pour cela, elle choisit un géniteur biologique. Aurora disait fièrement qu’aucun homme ni femme l’avaient fait jouir de la ceinture en bas.

Après trois coïts nécessaires pour la grossesse (après laquelle Aurora a licencié le géniteur), est née Hildegart en 1914. Son prénom signifie “Jardin de Sagesse”. Aurora s’est dédiée en corps et âme à l’éducation de sa fille qui lisait avant les 2 ans, qui écrivait et jouait le piano dès les 3 ans, qu’à 4 ans avait le titre de dactylographie, et à 8 ans parlait 6 langues. À 18 ans avait fini ses études de Droit et elle avait commencé ceux de Médecine. Hildegart dès son adolescence était invitée partout faire des conférences, et elle était bien accueillie dans les cercles intellectuels. À 18 ans avait relation avec l’avant-garde européenne et elle est arrivée à être la Secrétaire de la Ligue Espagnole pour la Reforme Sexuelle sur Bases Scientifiques (fermée après la guerre du 36), dans laquelle, elle défendait l’extermination des vies ‘sans valeur vital’ (ce qui était considéré un délire en Espagne, mais était pratiqué dans l’Allemagne de 1932). Elle était aussi affiliée au parti socialiste et elle était franc-maçonne.

 

Ses théories qui pendant presque toute sa vie ont été celles de sa mère, s’appuyaient sur quelques certitudes:

  • L’eugénisme comme mode d’améliorer l’humanité, en s’appuyant sur des théories d’auteurs allemands sur la « purification de la race ».
  • Le matriarcat eugénique. On la cite[3]: «… que ce soit la femme qui, indépendamment de l’homme, s’occupe de l’enfant qui a été conçu de façon eugénique. (…) C’est l’adresse (…) à laquelle nous augurons le meilleur des avenirs parmi les femmes intellectuelles». Des idées proches de la mentalité d’aujourd’hui qui fait des enfants à la carte ou en ventres de substitution. Au delà de l’idéologie, nous nous étonnons que la modernité dans les questions sexuelles semble passer par des discours en marge du désir, ce qui implique
  • La froideur sexuelle pour libérer les femmes. Elle écrivait: Un matriarcat scientifique et une promiscuité technique et moralement conduite, seront peut-être les résultats de la nouvelle évolution progressive de l’Humanité[4]. ¿Sexualité libre mais froid?

La mère va accompagner Hildegart partout, même aux toilettes !… jusqu’à un certain moment où la fille commence à réclamer son intimité et même avait l’intention de partir vivre à Londres.

Aurora tuera Hildegart quand son influence sur elle chute en faveur de figures masculines comme Gregorio Marañón, Havelock Ellis ou H.G.Wells, et quand la fille tombe amoureuse. Aurora commence voir des conspirations partout et elle conclût que sa “statue humaine” (un surnomme qu’elle lui donne), sa “poupée de chair”, es devenue le contraire de ce qu’elle voulait créer. Et donc, pour éviter le risque que sa fille devienne ce qu’elle appelait “prostituée de l’esprit et ‘accoucheuse’ de la chair”, comme ses propres mère et sœur, elle décide de la tuer pour conserver son âme, avec la conscience du devoir accompli.

Aurora voyait quelque chose d’obscène dans la sexualité de sa mère et sa sœur qui l’inquiétait, et qui était à l’origine de sa haine envers les femmes. Quelle est notre hypothèse?

Que ce obscène la renvoie à ce que Lacan appelait ‘autre jouissance’, jouissance supplémentaire à la jouissance phallique. Jouissance autre et séparatrice parce qu’elle la sépare non seulement de la jouissance phallique, mais elle fait d’une femme autre pour elle même, tel que l’exprime si bien le poème d’Agustín García Calvo: “Je t’aime libre [… ] je t’aime grande […] je t’aime bonne […] mais pas à moi, ni à Dieu, ni à personne, ni même pas à toi[5].

Lacan l’exprime comme ça: “Au même point convient-il d’interroger si la médiation phallique draine tout ce qui peut se manifester de pulsionnel chez la femme, et notamment tout le courant de l’instinct maternel. Pourquoi ne pas poser ici que le fait que tout ce qui est analysable soit sexuel, ne comporte pas que tout ce qui est sexuel soit accessible à l’analyse?”[6]

Aurora soutenait n’avoir jamais rêvé ni fantasmé. À partir de sa pensée, du langage, de la science, ne peut pas faire avec cette autre jouissance qui semble briller chez sa mère et sa sœur. On la cite: “Ma sœur Josefa était une débauchée et une vicieuse. […] Ma mère connaissait la relation de Josefa avec l’homme auquel ma mère aimait, mais quand elle les a trouvé ensemble, à ce même moment elle a subit une hémorragie du cerveau. Elle a été paralysée du coté droit jusqu’à sa mort. Josefa a été enceinte de lui et elle a accouché un enfant auquel elle a abandonné. Elle l’a repris quand il était fameux.”

Lacan, dans deux occasions dans ses Séminaires, parle de la relation mère-fille comme un ravage. Freud va situer cette relation dans un temps préœdipien, un temps dans lequel la loi est la pulsion, continent noir, opaque au symbolique, qui n’entre pas complètement dans le refoulement et, donc, dans la métaphore; c’est-à-dire que seulement peu à peu et de façon incomplète pour les femmes, va être dompté et soumis au refoulement grâce au langage. Les mères culpabilisent leurs filles du fait qui manque un signifiant à l’Autre; les filles vont reprocher à leurs mères de ne pas trouver leur place dans le monde en tant que femme mais seulement par rapport à un homme. Même si l’entrée dans l’Oedipe es reposante pour les filles, ‘pas tout’ de ce monde obscur va succomber au refoulement.

Lessana a cherché sur le ravage. Elle dit: “Je retiendrai ce mot « ravage » pour désigner la spécificité du rapport mère-fille et j’appellerai « pratiquer le ravage » les modes par lesquels chacune s’affrontera effectivement à l’impossible harmonie, contraintes toutes deux de reconnaître le mur auquel elles se heurtent. Le ravage n’est pas à considérer comme un malheur, ni comme un symptôme résultant d’une mauvaise mère, mais comme une catastrophe qui existe au cœur même du rapport entre une mère et sa fille. […] tout les pousse à pudiquement culpabiliser leur féminité. Mais le ravage n’est pas faute”[7]. Pour elle, le ravage serait donc la façon plus ou moins violente d’essayer se séparer de ce qu’elle appelle ‘jouissance de la mère’, essai d’en finir avec une communauté de deux, commandée par ce lien archaïque que Morel appelle la loi de la mère[8]. Lessana dit que quand une fille n’a pas fait cette confrontation ravageante avec sa mère, elle va le faire sous la forme du passage à l’acte, comme les sœurs Papin ou bien elle sera ravie comme Lol V. Stein, le personnage de Duras.

On peut trouver du semblable dans le cas Aimée. En fait, c’est très curieux qu’autant Aimée qu’Aurora avaient le même idéal délirant: la création de Communautés, de phalanstères de personnes heureuses; un monde UN, finalement, sans altérité. Et comme notre collègue Cristina Küpfer dit, le UN ou, mieux dit, l’essai de le fabriquer, mène nécessairement à la violence. Justement, l’unification est le contraire de l’identification qui part de la reconnaissance d’un manque.

Une mère et sa fille pourront s’identifier dans beaucoup de traits en tant que femmes, mais pas dans la jouissance autre, ce miraculeux jouir du rien qui fait dire à Lacan: “Il est certain que si ce S(Ⱥ) désigne rien d’autre que la jouissance de la femme, c’est bien assurément parce que c’est là que je pointe que Dieu n’a pas encore fait son exit[9]. D’autres auteurs prennent le ravage comme les effets de l’autre jouissance sur une femme quand elle ne l’accepte pas, ou quand elle ne sait pas faire avec, ce qui est ravageant, tandis que pour Lessana, le ravage serait les actes plus ou moins violents contre la mère ou sa substitue —et pour quoi pas la fille—, pour se séparer de ce qu’elle appelle « jouissance de la mère ».

Si Hildegart essayait de se séparer de la jouissance de sa mère, celle-ci ne pouvait pas sortir du « continent noir ». Ce que Lessana laisse clair est qu’il ne s’agit pas de rivalité mère-fille spéculaire, mais de quelque chose de l’ordre du réel puisque: « La jouissance féminine n’offre aucun trait visible au miroir du semblable[10] ». Selon cette auteur, la difficulté entre mère et fille est plus grand quand la fille est seule dans le désir de la mère, puisque cette fille cristalliserait pour sa mère un essai de traiter sa propre relation avec l’autre jouissance.

La supposition d’une jouissance chez la fille hors la maternité, l’intellectuel, le politique, c’est à dire du phallique, est devenu obscène pour Aurora. Une jouissance qu’elle interprète venant du réel sous la forme d’un complot pour la détruire.

Hildegart, en se déviant du chemin programmé, fait à sa mère s’affronter à S (Ⱥ). Quand la fille se retire de sa place de suppléance, retourne à Aurora la question de cette autre jouissance inquiétante et obscène, ce que, pour une personne qui n’est pas bien ancré dans le symbolique, ouvre la menace de la jouissance de l’Autre J(A), étant donné la fine couche qui sépare les deux modes de jouissance que Lacan a situé entre l’Imaginaire et le Réel.

Est-ce que c’était un crime fondé sur la haine? Si la distance de Hildegart par rapport à sa mère, a ouvert pour Aurora l’horreur du néant chez l’Autre, avec Radjou Soundaramourty on pourrait dire oui. Mais, comme Hildegart n’était pas autre pour sa mère, on dirait non. Si le ‘au delà de la haine’ se définirais par le degré de brutalité des actes, Aurora aurait la Palme d’Or. Mais s’il se définirait parce que à l’autre (comme au juif ou à la femme) on leur suppose quelque chose de plus, tel qui prône Robert Lévy, alors le crime serait au-delà de la haine puisque le pêché de Hildegart a été montrer à sa mère un au-delà du phallique. Puisque Aurora n’a pas traversée la castration, ce qui s’ouvre pour elle n’est pas un VIDE duquel jouir avec une autre jouissance que la phallique, mais un NÉANT qui, sans l’ancrage symbolique qui aurait mis une limite reposante, la laisse très proche du TOUT de la menace de la jouissance de l’Autre J(A).

Mais les névrotiques vivent aussi les ravages de l’autre jouissance: on peut par exemple interpréter l’appel à l’ordre des mères à leurs filles, comme un essai raté de leur protéger (et se protéger) du ravage qui suppose parfois la jouissance autre, en maintenant sa fille dans la jouissance phallique: le boulot, la maternité, le mariage, l’épargne… Mais quand la fille lève le voile sur le non contrôlable, certaines mères deviennent odieuses —on se rappelle de cette analysante dont la mère l’a obligé aller au chirurgien pour réduire sa poitrine qui gênait la mère, et non la fille. D’autres, font un bref dénouement du symbolique en passant par un moment psychotique qui ne l’est pas de structure. On trouve aussi chez les névrotiques, des jeunes qui se donnent dans l’absolu à un homme qui semble pour elles être l’héritier du mythique père de la horde et qui, en réalité, est l’héritier du premier lien fusionnel et quasi absolu à la mère… Un homme placé dans la position d’Autre sans barrer qui, finalement, sera un ravage pour elles.

Une mère et sa fille peuvent partager les peines, les joies et les malheurs de la castration, mais, dans la recherche de leur féminité, les filles “touchent” chez leurs mères quelque chose de leur propre jouissance autre qui ne peuvent pas partager mais dont elles savent que la conséquence est une rupture sans retour.

Est-ce qu’il y a eût jouissance dans le crime? On pensé que non, même s’il y a eût une forme délirante de récupération de jouissance. Aurora a dit au psychiatre de l’asile où elle a finit ses jours que, un instant après le crime, elle a ressenti que Hildegart retournait à elle physiquement, comme si cette mort l’aurais enfin permis récupérer l’objet qu’elle avait situé dans le réel du corps de sa fille et qui, pour elle, obturait la barre dans l’Autre, un creux insupportable pour elle.

Et alors, est-ce que la violence mère/fille serait de la même nature que celle des hommes sur les femmes et, donc, on pourrait l’appeler violence sexiste.

Notre conclusion est que dans les névroses on peut la considérer violence sexiste, puisque l’on attaque ce qui semble plus spécifiquement féminine, mais pas dans ce cas de mère psychotique.

On sait comment les hommes supportent mal qu’une femme puisse partager avec eux la jouissance phallique; non pas la parole dans le sens fonctionnel du langage, mais la construction d’une vraie parole à partir de la subjectivité et le désir. Mais ils ne supportent pas non plus qu’elles, en étant ‘pas toutes’, semblent jouir du tout.

Pour conclure, pourquoi des femmes puissent jouir de l’autre jouissance et ‘faire de sa solitude compagnie’, comme dit Lacan[11], et d’autres tombent dans le bras de l’angoisse par la menace de la Jouissance de l’Autre J(A)?

Si l’algorithme du signifiant qui manque à l’Autre S (Ⱥ) représente la castration pour tout parlêtre, Lacan l’utilise aussi pour écrire la jouissance autre et, pourtant, ce n’est pas la même chose la castration qui reste du coté gauche des formules de la sexuation, coté phallique, et la jouissance autre qui est du coté droit. Evidemment, une malade comme Aurora, a forclos ce qui concerne la castration qui apparaîtra après dans le Réel, ce qui l’a fait tomber directement dans les rets de l’Autre comme objet de sa jouissance.

Il y a des femmes qui ne peuvent pas s’ancrer suffisamment dans le symbolique; chez elles ne s’est pas produit —ou bien n’est pas assez efficace—, la métaphore qui traduise le vide qui reste du refoulement primordial comme manque. Elles donnent, donc, un signifié réel à ce vide, comme la poupée de chair.

Se promener de façon joyeuse par le bord du vide dans la structure, prépare à une femme pour accueillir la division d’elle-même —qui n’est pas la division subjective—, qui se produit quand elle s’achoppe à l’autre jouissance du néant. Une mère PEUT  transmettre à sa fille, qu’il ne se passe rien si l’on est castrées, si l’on se sépare, ce qui n’est pas arrivé dans ce cas.

Pour finir, et même si le discours de Hildegart sonne à nos oreilles comme très délirant, cela ne devrait pas voiler l’effort que des femmes de la République on fait pour faire entendre la voix des femmes espagnoles. Voix qui s’est endormie après, pendant les quarante années de la dictature, voix que maintenant l’extrême droit veut faire taire à nouveau, et que nous avons voulu récupérer aujourd’hui pour vous.

 

[1] G. Rendueles: Manuscrito encontrado en Ciempozuelos. Morata, Madrid 2017, p. 73. De ce libre sont aussi toutes les citations textuelles de Aurora et Hildegart.

[2] G. de Lazcano souligne la proximité entre cette femme parfaite et la femme de Dieux que Schreber allait devenir: “De un delirio de interpretación en los albores de la II República”, en Un cambio en el mundo, un cambio en el sujeto, ¿cómo interpreta hoy un psicoanalista?, Ed. XXI Jornadas de Clínica Psicoanalítica, Madrid 2012, p.19 y ss.

 

[3] G. Rendueles, op. cit.

[4] Idem.

[5] Poème complet dans : http://elmundoenverso.blogspot.com/2007/11/libre-te-quiero-agustn-garca-calvo.html

[6] J. Lacan: «Propos directifs pour un Congrès sur la sexualité féminine». Les Écrits. Éditions du Seuil, Paris 1960, p. 729.

[7] M.M. Lessana: Malaise dans la procréation. Les femmes et la médecine de l’enfantement. Albin Michel, Paris 1983, p. 61.

[8] G. Morel: La loi de la mère. Essai sur le sinthome sexuel. Economica. Paris, 2008.

[9] J. Lacan: Encore. Le Seminaire 20, Ed. du Seuil. Paris, séance du 13 mars 1973 .

[10] MM. Lessana: Entre mère et fille: un ravage. Hachette Litteratures, Paris 2000.

[11] J.Lacan, “L’Étourdit”, Le Séminaire.

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