La place de la psychanalyste dans La ville et le vide des politiques publiques Varginha Reims, juin 2017

La place de la psychanalyste dans La ville et le vide des politiques publiques[1]

 

 

Pour celui qui a eu noyée son île, vit sa mémoire se liquéfier, a lui resté seulement le territoire de propre corps, où persécutent les cicatrices pour y prouver.”

Eliane Brun, journaliste et écrivaine

 

Ce travail est le résultat d’une articulation laborieuse des membres de la ville de Varginha (Minas Gerais, Brésil) do LAEP[2]. Il s’agit, donc, d’une “co-laboration”, d’un effort commun, puisque, comme dit l’adage grec Une hirondelle ne fait pas le printemps.”

Afin d’articuler la direction de ce travail, nous avons besoin, tout d’abord, de remémorer l’histoire récente de la construction des politiques publiques au Brésil, et de comprendre comment se donnent leur démantèlement, et ce de la santé mental.

Le Brésil a connu, depuis les années 80 du XXe siécle – fort résultat du mouvement social et politique de combat contre la dictature militaire – l’élaboration d’une Constitution Fédérale, celle de 1988 qui, pour la première fois dans son histoire, depuis la promulgation du code du travail et des lois et droits du travailleur, par Getúlio Vargas, a assuré les droits sociaux et politiques plus large et garantis. La sécurité sociale doit être structurée en trois piliers: la santé comme un droit universel, la sécurité sociale pour ceux qui contribuent et l’aide sociale à ceux qui en ont besoin. Au milieu de ce climat pour faire effectifs les droits sociaux, se pose, dirigé par le secteur à la santé, l’un des plus engagés politiquement dans la lutte contre le régime militaire et reponsable pour la démocratisation du pays, la Réforme Sanitaire Brésilienne, créatrice de SUS (Système Unique de Santé), et dans son sillage, la Réforme Psychiatrique Brésilienne, avec une proposition de réorientation du modèle de soins de la santé mentale, proposant la création de l’ Attention Psychosocial, une catégorie qui désigne quelque chose d’absolument sans précédent, inventif, démocratique, transformateur et irréductible à tout autre que l’a précédée dans le monde entier.

Cependant, le moment dans lequel la démocratie brésilienne subit un coup – stratégie politique, antidémocratique utilisé pour assurer l’hégémonie du projet néolibéral qu’on rejette dans les urnes au cours des quatre dernières élections – les conquêtes sociales, et parmi eux le modèle d’Attention Psychosociales, sont démantelée au nom de la reduction de l’Etat et de l’expansion du marché. Les CAPS (Centres d’Attention Psychosociale), déjà se détournaient de son première logique – la politique d’insertion de la folie dans le lien sociale, se transforme de plus en plus en des services de mauvaise qualité, par l’offensive néolibérale qui disqualifie non seulement les travailleurs dans leur formation, dans leurs rémunération et dans leurs conditions du travail, mais aussi les CAPS en tant que politique publique.

Ce que nous voyons aujourd’hui est la résurgence, avec l’aggravation, du processus historique de l’exclusion sociale – de la population dans ses recoupements fou, noir, indien, pauvre, bidonville, femme, enfant, vieux – qui provoque le déchirement des liens sociaux en raison de l’absence de conditions minimales de formation personnelle, intellectuelle, sociale civilisatrice devant le manque de travail, des conditions minimales de subsistance, de l’accès à la santé, au logement, enfin des droits sociaux de base, manquant depuis de maintes siècles dans l’histoire du Brésil et qui ne se se sont fait connus que récemment.

Il est dans ce scénario que nous nous proposons de travailler.

La question qui nous intéresse est la nécessité de créer des espaces dans lesquels on produisent le travail et la vie en dehors de la stricte logique du marché. Stricte, car il est irréaliste de proposer que l’ont soit est tout en dehors de la logique du marché, qui régit notre monde. Nous pouvons agir de forme subversive pour qu’il y ait un espace contraire à cette logique, mais c’en sera à l’intérieur. Ceci est un problème politique de nous tous.

 

Notre intérêt est de rompre avec la conception réductionniste, qui limite la place de la psychanalyse aux baies socio-économiques étroites des classes supérieures de la société, pour utiliser une expression de Freud à laquelle nous reviendrons plus loin – tout en portant hors de de l’espace exclusif dês cabinets privés, de la logique de l’argent et du profit, l’amenant à fonctionner largement dans la vie de la ville et des gens.

L’élitisation de la pratique relève d’une option libérale du champ psychanalytique, qui entraîne que le désir qui soutient et guide la pratique clinique de la psychanalyse soit contrôlé par une structure privée, que ne lui est pas nécessaire mais contingente, le résultat d’un choix des psychanalystes et non des coordonnées et les axes structurels de la psychanalyse.

Dans le monde de l’argent, il est clair que les psychanalystes ont besoin d’offrir ce service pour un prix, mais des puissances hors-marché existent qui font que la psychanalyse puisse exister dans le monde de l’autre circuit. Nous pouvons démontrer que, même dans le monde gouverné par le capital, la psychanalyste contredit la logique dominante des rapports sociaux de production et de travail. Rien n’oblige la psychanalyse à se soumettre au marché, et même dans la pratique dite privée, l’analyste doit travailler avec un haut degré de liberté et de désobéissance aux commandes du marché lors de l’établissement du prix que l’analysant devra payer. Est-ce que le psychanalyste opère dans le marché de travail et ainsi il vend son travail? S’inscrit-il comme un travailleur dans cette logique? Lorsqu’il reçoit de l’argent de l’analysant, est-ce comme une rémunération des services rendus?

L’analyste, bien qu’il travaille et beaucoup, non s’inscrit dans la division sociale et technique de travail. L’analyste reçoit de l’argent, mais pás de remuneration par par des services rendus. Il ne vend pas son travail. Le désir du psychanalyste est le seul mode du désir qui peut soutenir un lien à contresens de la logique capitaliste, car il opere de façon à mène le sujet au travail. Et le analysant travaille travaille et paie, parce que celui qui travail dans le discours analytique est le sujet dà partir de sa division. Il paie avec le symptôme, paie avec la perte de jouissance, paie aussi avec l’argent.

Dans Séminaire XVI, deuxième leçon, intitulée Marché du savoir, grève de la vérité, le 20 Novembre 1968, Lacan, après avoir présenté très clairement le concept marxiste de la plus-value comme le clef de voûte de la logique capitaliste, apresente une importante note sur la position de l’employé:

 

Or, articulé ainsi, ce discours [capitaliste] entraîne une certaine position du Je dans le système. Quand ce Je est à la place du travailleur, ce qui est le cas de plus en plus général, la dite position comporte une révendication concernant la frustration, entre guillemets, du travailleur[…] Il s’agit des conséquences d’un discours parfaitement défini dans lequel le travailleur s’inscrit luiu-même comme Je. Je l’ai dit Je. Repérez que je n’ai dit sujet, alors que j’ai parlé du sujet capitaliste …”[3]

 

La Psychanalyse a inventé un rapport travail/paiement qui va à l’encontre de la logique du capital, dont Seul un Karl Marx a pu en fournir la structure de façon adéquate. Dans ce rapport, celui qui est aussi celui qui paie: l’analysant. Est-ce qu’on doit alors conclure que c’est l’analysant qui s’inscrit comme frustré, selon la référence Lacan? Non, puisqu’il qu’il travaille et paie, et donc il ne vend pas sa force de travail et il ne s’inscrit donc pas en tant que frustré, privé de la plus-value. Au contraire, l’analysant s’approprie des fuits de son travail, produisant ainsi le plus-de-jouir, ce qui signifie la perte de jouissance par la Durcharbeitung, le travail de l’analyse.

Déjà en 1911, l’introduction de cas du Président Schreber, Freud souligne que: «L’enquête analytique de la paranoïa présente des difficultés pour les médecins qui, comme moi, ne sont pas liés aux institutions publiques» 1. Il conclut sur les difficultés que comporte la manière traditionnelle du dispositif cadre analytique, par exemple, en ce qui concerne le diagnostic et le temps nécessaire pour le traitement, en plus de la participation des membres de la famille des patients dans les travaux entourant.

À un moment plus avancé de ses élaborations, en 1919, en particulier dans le texte “Lignes de progrès dans la thérapie psychanalytique”, Freud fait allusion à l’avenir, faisant remarquer que nous sommes un petit groupe face aux misères humaines. Mais il viendra un temps où les pauvres auront droit aux soins à son psychisme.

Lorsque cela arrivera, il y aura des institutions ou cliniques pour dês patients externes, pour lesquels seront nommés médecins analytiquement préparés, de sorte que les hommes qui, autrément, se donneriont à boire, les femmes qui succomberaient à leur charge de la privation, les enfants pour lesquels il n’y a pas d’autre choix à moins que la névrose ou l’abêtissement, peuvent devenir capables par l’analyse, d’y résiter et de travail efficace. De tels traitements seront gratuits. (traduction libre)[4]

 

Si Freud laisse présager un avenir dans lequel la société s’éveillera à ces questions, nous pouvons dire que l’avenir est arrivé. Sommes-nous, la communauté psychanalytique contemporaine, cet avenir. Cependant, notre avenir, même si elle était prometteuse, comme nous l’avons vu, et dans un temps très court, a été dévasté. Notre proposition de travail en déhors les paramètres habituels du dispositif freudien (divan et fauteuil, quatre murs) nous autorise à faire comme Freud l’a déjà indiqué, en 1919: «adapter notre technique aux nouvelles conditions.»[5] Ce qui nous y autorise c’est la notion clair que le dispositif dépend plus des axes et coordonnés structurels que des configurations imaginaires, ce qui resulte dans CE qu’on appelle le setting classique. Si nous démontrons la stricte homologie structurelle, à savoir homonymie (pour utiliser ici un terme de Jean-Claude Milner repris par Elia[6]) entre les axes du dispositif freudien classique et le dispositif à mettre-en-oeuvre dans de diverses situations (clinique publique, infirmerie, CAPS voire sur la rue), nous seront autorisés à parler de la pratique de la psychanalyse “stricte et non-tentencieuse” (voir citation suivante Freud, ci-dessous) avec les pauvres et les démunis de toutes sortes. Si Freud (citation ci-dessus) indique que le traitement serait gratuit, c’est qu’il admet que le paiement en espèces n’est pas la seule façon de supporter les frais d’analyse, ce qui, à la rigueur, est structurellement nécessaire pour qu’on puisse parler d’analyse.

Et Freud conclut:

 

…quelle que soit la forme que cette psychothérapie pour le peuple puísse en prendre, quelsque soient les éléments qui la composent, les plus efficaces et les plus importants ingrédients continueront d’être, bien sûr, celles prises à la psychanalyse stricte et non-tendencieuse.[7]

 

Cela souligne le fait que l’écoute psychanalytique est toujours enveloppée dans un contexte culturel et historique dans lequel le sujet est inséré, mais dont doivent émerger des marques inconscientes singularisant sa relation avec le symptôme, le désir, la jouissance, l’objet, la fantaisie, ouvrant donc au sujet l’accès à la possibilité introduite par la castration pour lui permettre de se libérer de répéter son histoire, où il se trouve symptomatiquement pris au piège, laissant couler ses marques désirantes inconscients. La psychanalyse stricte et non tendencieus signifie qu’elle n’est une seule: au cabinet, à tout autre espace institué ou non, social, public, un dispositif d’analyse qui peut être installé dans l’environnement que ce soit.

Comment soutenir, alors, la psychanalyse dans la logique de la politique publique d’un Etat qui fait usage de l’exploitation du travail pour assurer la reproduction du capital et augmenter ainsi l’inhumanité, à savoir, le projet néolibéral qui vigore dans le monde? Peut la psychanalyse y repondre par la voie de son insertion dans les mouvements de résistance, donc psychanalyse critique? Par conséquent, quelle clinique est possible?

Dans les pratiques dérivées dês politiques publiques brésiliennes de la Santé Mental, la route de bien faire face au problème de la souffrance humaine, de la misère humaine est la voie de l’attention psychosociale. C’est dans cet espace que les psychanalystes qui travaillent dans le système de santé publique ont trouvé une place pour introduire dans une pratique dérivée du discours, la logique et l’éthique psychanalytiques. Aujourd’hui, pourtant, le domaine même de prise en charge psychosociale aurait besoin d’être rafraîchi, restauré dans ses principes, ce que le paysage politique actuel rend très difficile à faire, car ces principes sont progressivement affaiblis par une technicité émergente et un sanitarisme croissance, soutenus dans les buts, des protocoles et des procédures, qui sont devenus paradigmatiques dans la réforme psychiatrique elle-même.

Ce cadre s’accentue quand ce processus sanitarisant s’allie au projet néo-libéral que delegue la santé publique à la sphère privée, em faisant de la santé publique une entreproise privée, qui ainsi cesse d’être publique. Le secteur de la santé, qui était le porte-étendard de la résistance à la dictature militaire, est aujourd’hui marquée par une alliance systématique avec le processus de privatisation néolibérale.

A partir de ces considérations, nous voulons construire et soutenir une direction de travail psychosocial le long des lignes déjà construites, avancées et proposées par la psychanalyse qu’il ne dépendent pas de ceux modes exposés ci-dessus qui parasitent et empêchent les bonnes propositions déjà mises en acte. L’autorisation qui nous met en œuvre à partir des éléments très résolus, récoltés au sein des politiques publiques d’attention psychosociale, et qui ne se laissent dominer par la logique néolibérale. Notre proposition n’est pas de réinventer la roue. Ce qui nous proposons est une subversion qui se place là même où les politiques publiques sont détruites. Les psychanalystes qui gardent habituellement leur travail dans le domaine privé sont en train de proposer des dispositifs de travail psychanalytiquement orientés dans l’espace public leur permettant d’offrir l’écoute, la parole et le transfert, ce qui exige le désir du psychanalyste à la base, aux diverses formes de misère, exposées visiblement dans l’enceinte périphérique de nos villes – tout en créant des des dispositifs d’accueil et l’intervention dans la rue à nos psychotiques, névrosés et pervers.

Pour illustrer la différence entre la présence de l’analyste dans la rue, dans la pratique psychosociale et la violence hygiéniste que les politiques actuelles du Brésil representent, réduites à criminaliser et exterminer les usagers de crack em situation de rue, généralement jeunes, noirs et vivant dans un état misérable, nous rapportons un épisode assez récent et révélateur.

 

Le maire-directeur de São Paulo – João Dória – a décidé d’imposer l’agenda néolibéral, déconstruisant le travail du programme de prise en charge psychosociale nommé Aux bras ouverts, créé par la Mairie de São Paulo sous la direction de Fernando Haddad en 2014 et adresse aux usagers de crack dans la région connue sous le nom de Cracolândia, zona du centre de la ville de São Paulo où historiquement s’développé le trafic de drogues et la prostitution. Le Programe Aux bras ouverts s’inspire sur le paradigme de réduction de damnes et la réintégration de l’usager dans la société, en l’enlévant de la situation d’habitant des ruess et en leurs donnant la possibilité d’exercer une activité rémunérée. Dans le programme, les participants avaient la garantie du logement dans les hôtels de la région centrale, financé par l’Etat et de travail en matière d’assainissement urbain, gagnant quinze jours réelle. Le programme a été très réussi, ayant de la reconnaissance nationale et internationale, en dépit de sa fin effective mai 2017.

Doria propose, pour remplacer le programme “Braços abertos”, celui qui s’apelle “Redenção”, qui a commencé au sein du projet du gouvernement municipal de réaménagement du centre-ville, comme une intervention de la police d’une grande brutalité, qui a transféré les usagers de crack dans la zone précédemment occupée et il a donné lieu à l’arrestation de trente-huit personnes. Le matin du 21 mai 2017, au cours de laquelle nous étions em train d’élaborer ce travail, João Dória mettait en œuvre le programme avec le propôs suivant: “Ça ne reviendra plus. On le peut affirmer, on le peut douter, mais soyez assurez, tant que je serai le Maire de São Paulo, la Cracolândia n’existera plus. Là, dorénavant, c’est un espace reconquis par la ville, les citoyens et les personnes qui peuvent circuler dans toute sécurité”.

En plus de la criminalisation de la pauvreté et son traitement par le biais hygiéniste, le programme vise principalement à répondre à la spéculation immobilière et construire sur place une grande entreprise. Les bâtiments protégés par le patrimoine culturel ont été démolis sans une ordonnance du tribunal, même si encore occupés par des gens. Beaucoup ont été blessés dans l’action. En même temps, Doria a déposé une poursuite visant à l’hospitalisation obligatoire des usagers habitants de la rue. et sans même obtenir cette autorisation, a commencé à conduire la population locale coercitive.

Parmi ces persécutions, em vrai une chasse des animaux, face à la barbarie, l’un en particulier a été mis en évidence dans les médias. Il s’agit de la «capture» de Andreas Albert von Richthofen, qui n’avait plus que 15 ans quand sa seule soeur a tué leurs parents pendant qu’ils étaient endormis, à l’aide de son fiancé et son frère, en 2002. Le crime a fait les manchettes au t Brésil et dans le monde, parce qu’il s’agissait d’une jeune blanche e, jeune et riche – Suzana Richthofen. Andreas, maintenant 29, a été hospitalisé de manière obligatoire, après avoir été détenu en essayant de sauter un mur d’une maison dans une zone fréquentée par les usagers de crack, dans le sud de São Paulo. Les nouvelles que Richthofen avait été trouvé addict haillons et la drogue a couru les principaux portails d’information et a causé de commotion immédiate, car il est un blanc et connu par la tragédie familiale. Le cadet de la famille Richthofen a été admis à l’hôpital escorté par une équipe PM, avec des vêtements déchirés, « mauvaise hygiène » et « yeux vitreux » et paranoïaque, tel que défini par le dossier médical. Après avoir été traité, Andreas avait ses vêtements et son seul objet personnel enlevés. C’est un médaillon d’or qu’il portait suspendu à sa poitrine, où le nom de sa famille est visible. Cette bijou de famille a été retiré et, en tout temps, selon les professionnels qui l’ont assisté, Andreas ne demandait que son médaillon. Traité comme paranoïaque, la psychiatrie n’a pas entendu dans ces appels la référence symbolique à cette Médaillon, qui était pourtant patente. Même alors qu’il était dans les rues dans la région violente, savait protéger son médaillon sans se laisser voler et sans l’utiliser pour acheter de drogues. Et au nom d’être pris en charge par les hygiénistes agissant sous l’ordre de Doria, ils vous soulagent de ce que vous aviez encore précieux et peut-être le seul objet qui a soutenu.

Le psychanalyste dans la rue, averti sur le sujet et ses signifiantes signification, aurait lu le signifiant médaillon d’or de famille, dont la preservation lui aurait attiré l’attention d’abord par contraste avec la situation de violence qui le rend incroyable qui n’a pas été volé ou vendu par son porteur popur acheter des drogues. Seul un acte de sujet pourrait preserver um objet pareil, pour sa valeur symbolique, pour le représenter comme sujet. Par conséquent, n’agréerait jamais la techno-protocole « procédure » à « retirer ses objets » (y compris pour des motifs de « le protéger ») a été fait, qui a effectivement quitté Andreas totalement désorientés, alors diagnostiqué « paranoïaque »! Mais comment, si sa référence symbolique avait été effectivement volé par l’ordre public qu’il pensait « protéger », il déstabilisant pour ensuite l’étiqueter par les effets de sa propre agression au sujet?

Nous terminons par deux références musicaux de notre Etat, Minas Gerais. La première, de Milton Nascimento, dit: « chaque artiste doit aller là où les gens sont».[8] Nous pouvons remplacer le mot l’artiste par la psychanalyste. Du poète et musicien Toninho Horta, prendrons un appel: « Nous allons essayer, nous apprendrons, allez ».[9]

 

 

Nous vous remercions de votre attention.

 

 

 

 

Varginha et Reims, juin 2017

[1] Travail presente au Colloque Franco-Brésilien de Psychanalyse, intitule “Psychanalyse et Psychiatrie”, réalisé à Reims les 10 et 11 Juin 2017.

[2] Membres qui ont elabore ce travail: Antonio Pinto de Oliveira Neto, Cristina Rezende Valle Souza, Maria de Fátima Monnerat Cruz Craves, Maria das Graças Carvalho Seda e Miriam Junqueira Nassar.

[3] Lacan, L. – Le Séminaire, Livre XVI, Leçon II, “Marché du savoir, grève de la vérité”, 20/11/68, Paris, Aux éditions du Seuil, 2012, p. 37.

 

[4] Freud, S. – Linhas de progresso na terapia psicanalítica (1919), in Edição Standard Brasileira das Obras Psicológicas Completas de Sigmund Freud, Rio de Janeiro, Imago Editora, 1996, Vol. XVII, p. 210/11.

[5] Ibid., p. 211

[6] Elia, L. –

[7] Freud, op. Cit., p. 211

[8] Nascimento, M. – Nos bailes da vida, Álbum “Caçador de mim”, 1981.

[9] Horta, Toninho e Brant, Fernando – Manoel, o audaz, Album “Toninho Horta”, 1981.

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