Paris 03/11 L’amour et le tranfert dans la clinique psychanalytique avec les enfants
Après midi d’etude à Paris,mars 2011
Argument
La littérature psychanalytique n’est pas tellement prolixe sur la question du transfert dans la psychanalyse avec les enfants . On peut d’ailleurs s’en étonner car s’il est un domaine dans lequel la dimension de l’amour est présente , c’est bien celui-là. En effet , L’analyste comme formation de l’inconscient est avant tout aux prises avec des transferts multiples : l’enfant , bien sûr , les parents , et souvent , l’environnement scolaire ou institutionnel également demandeur. Dans la cure , la frontière se révèle souvent limite entre l’éducatif , l’amour et l’analytique.
Dans cette dernière occurrence , s’il est certain qu’il n’est pas question « d’aimer les enfants » pour mener une cure, il n’en demeure pas moins qu’il existe une spécificité de la question transférentielle avec eux , en raison des divers partis en présence . Loin d’être amour de remplacement , le transfert avec les enfants se révèle souvent nécessairement plutôt séparateur ; et sans doute n’est-il pas sans intérêt d’évoquer également sa dimension sinthomatique exerçant de ce fait une fonction de relais symbolique pour un temps .
Ainsi , dire qu’une cure se termine avec un enfant n’est-ce pas également dire quelque chose de spécifique de son refoulement et des effets d’acquisition des capacités métaphoriques qui en découlent ?
intervenants
Martine MENES – Psychanalyste , Paris , Membre de l’EPFCL
*« Qu’est-ce qu’un enfant attend d’un psychanalyste ? »
Florence MERY-MAIGNAN– Psychanalyste , Lyon Membre d’AF
* « Du transfert dans sa position sinthomathique »
* ces deux textes sont intégrés au N° 19 de la revue Analyse freudienne presse
Xavier MOYA-PLANA –Psychanalyste , Paris , Directeur d’un hôpital de jour pour enfants
« Questions de transferts au sein d’un hôpital de jour pour enfants »