Paris Congrès International trilingue -Octobre 2017

Paris Congrès International trilingue -Octobre 2017

CONGRÈS INTERNATIONAL TRILINGUE

Français / Español / English

La cura cura. Le concept de guérison en psychanalyse

La cura cura. El concepto de curación en psicoanálisis

La cura cura. The concept of cure in psychoanalysis

07-08 octobre 2017 De 09h30 à 18h

Institut Protestant de Théologie

83, boulevard Arago – 75014 – Paris

M° Saint Jacques (ligne 6) / Denfert Rochereau (lignes 4, 6/ RER B)

 

 

PROGRAMME // PROGRAMA // PROGRAM

Samedi 07 Sábado 07 Saturday 07

Matin | Mañana|Morning

8h30- Accueil / Acogida/ Reception

9h30- ROBERT LEVY (A.F Paris,France)

Conference d’introduction / Conferencia de introducción / Introduction talk

 

Présidente de séance / Presidenta de mesa/ Chairman of the table

FRANÇOISE FABRE (A.F Paris,France)

9H45-  CAROL WATTERS (A.F Nice,France)

« La construction sinthomatique modifiant le rapport du sujet avec l’objet a, a- t-elle une part d’incalculable ?

«¿La construcción sintomática que modifica la relación del sujeto con el objeto a, ¿tiene algo de incalculable?»

«Can an unexpected aspect arise between subject and object a as a result of the construction of the sinthome?»

Discutant/Discute/ Discussant : ROQUE HERNANDEZ (A.F Alicante, Espagne)

 

10h30-  ALESSANDRA GUERRA (A.F Ravenne, Italie)

«La cura nelle psicoterapie»

«Le soin en psychothérapie»

«La cura en psicoterapia»

«The cure in psychotherapy»

Discutante/Discute/Discussant: EVA VAN MORLEGAN (A.F Madrid, Espagne)

 

11h15- Pause | Descanso|Break

 

Présidente de séance/ Presidenta de mesa/ Chairman of the table

MARIAN LORA TORA (A.F Madrid, Espagne)

11h30-  CHRISTIAN HOFFMANN (Professeur de psychopathologie clinique à l’université de Paris 7. Psychanalyste, membre d’Espace analytique)

«L’analyse thérapeutique»

«El análisis terapéutico»

«Therapeutic analysis»

Discutant/ Discute/ Discussant: ROBERT LEVY (AF Paris, France)

 

12h15- DONNA REDMOND (Psychanalyste à Dublin, Irlande et directrice d’APPI)

«Proscribed or prescribed reality; How does the ethic of psychoanalysis inform clinical practice? »

«Réalité proscrite ou prescrite : Comment l’éthique de la psychanalyse renseigne t-elle la pratique clinique?»

«Realidad proscrita o prescrita : Como la ética del psicoanalisis informa la práctica clínica»

Discutante/ Discute/Discussant: JACQUEMINE LATHAM-KOENIG (A.F Paris, France?

 

13h Déjeuner | Almuerzo|Lunch Break

 

Après-midi | Tarde| Afternoom

Présidente de séance / Présidenta de mesa/ Chairman of the table

MARÍA CRUZ ESTADA (A.F Madrid, Espagne)

 

14h30- MERCEDES MORESCO (A.F Buenos Aires, Argentine)

«No todo vale»

«Pas tout est permis »

«Not all is permited»

Discutant/ Discute/ Discussant : MICHEL FERRAZZI (A.F Grenoble, France)

 

15h15-   HOUCHANG GUILYARDI (Psychanalyste, psychiatre, président de Psychanalyse et Médecine.)

Guérison et Structure: frustration, castration, privation

Curación y estructura : frustración, castración, privación

Cure and Structure: frustration, castration, privation

Discutant/ Discute/ Discussant : RADJOU SOUNDARAMOURTY (A.F Paris, France)

 

16h- Pause | Descanso|Break

 

Président de séance / Présidente de mesa/ Chairman of the table

JEAN-JACQUES LECONTE (A.F Paris, France)

 

16h15- ROSSELLA GIACOMETTI (Psicologa psicanalista presidente delle associazioni Accademia Platonica delle Arti e Merry Poppins e vicepresidente dell’associazione Comunità Internazionale di Psicanalis, Turin, Italie)

«La cura senza guarigione ovvero un paradosso della psicanalisi»

«La cure sans guérison ou un paradoxe de la psychanalyse»

«La cura sin curación o una paradoja del psicoanálisis»

«Cure without cure or a paradox of psychoanalysis»

Discutant/Discute/Discussant: JEAN-JACQUES VALENTIN (A.F Paris, France)

 

17h- ANNA KONRAD (A.F Paris, France)

«La guérison analytique des dommages de la vie quotidienne du sujet»

«La curación analítica de los daños en la vida cotidiana del sujeto»

«The analytical cure of the damages of everyday life of the subject»

Discutante/Discute/Discussant: SOFÍA ORTEGA (A.F Madrid, Espagne)

 

DINER/CENA/DINNER

 

Un cocktail dinatoire vous sera proposé à 20h30 dans un lieu convivial à Paris.

Analyse Freudienne offrira le champagne pour fêter ses 25 ans

 

Se propone un cóctel tentempié en un lugar agradable de Paris a las 20:30.

Análisis Freudiano ofrecerá champagne para festejar sus 25 años

 

A dinner cocktail will be organized in Paris at 08:30

Analyse Freudienne will offer champagne for the 25th anniversary

 

DIMANCHE 08 DOMINGO 08 SUNDAY 08

Matin | Mañana|Morning

Président de séance/ Presidente de mesa/ Chairman of the table

CLAUDE BREUILLOT (A.F Lyon, France)

 

09h30-  LOLA MONLEÓN (A.F Madrid, Espagne)

«Feminización y cura»

«Féminisation et cure»

«Feminization and cure»

Discutant/ Discute/Discussant: LAURENT BALLERY (A.F Paris, France)

 

10h15- DENISE BRETT (Psychanalyste à Dublin, Irlande. Membre d’APPI)

«Counting Clouds »

«Compter les nuages»

«Contando nubes »

Discutant/ Discute/ Discussant: MARCEL ROCKWELL (A.F Paris, France)

 

11h- Pause|Descanso|Break

 

Président de séance/ Pesidente de mesa/ Chairman of the table

GILBERT, POLETTI (A.F Bastia, Corse)

 

11h15- GUILLERMO KOZAMEH BIANCO (A.F Madrid, Espagne)

«Soportar la voz del otro»

«Supporter la voix de l’autre »

«Supporting the voice of the other»

Discutant/ Discute/Discussant: DANIEL COLSON (A.F Reims, France)

 

12h- Dejeuner|Comida|Lunch

 

Présidente de séance/ Presidenta de mesa/ Chairman of the table

CELINE DEVALOIS (A.F Paris, France)

 

13h30- CHARLES MARCELLESI (A.F Porte Veccio, Corse)

«Faire tomber le symptôme et modifier le sinthome».

«Dejar caer el síntoma y modificar el sinthome»

«Dropping the symptom and modifying the sinthome»

Discutante/ Discute/ Discussant: ANNICK HUBERT-BARTHELEMY (A.F Lyon, France)

 

14h15- SERGE GRANIER DE CASSAGNAC (A.F Paris)

«Guérison et savoir inconscient»

«Curación y saber inconsciente»

«Cure and unconscious knowledge»

Discutant/ Discute/Discussant: PHILIPPE WOLOSKO (A.F Metz, France)

 

15h00- CONCLUSION | CONCLUSIÓN| CLOSURE

Les Coordonnants d’Analyse Freudienne

 

Tarifs / Precios/Rates:

Membres/Miembros/Members: 90€

Non-membres/No Miembros/Non members:120€

Étudiants/Estudiantes/Students: 30€

Formation permanente : 160€

Inscriptions par chèque à l’ordre d’Analyse Freudienne

(39, Avenue de la République
75011 – Paris) par virement bancaire, ou en espèces sur place.

Formation permanente: N° 11752240275 Informations / informaciones/ Informations:

Analysefreudienne1@gmail.com

Association de psychanalyse freudienne et lacanienne franco-espagnole – Accueil

Twitter: @anfreudienne

Facebook: @analyse.freudienne

 

LA CURA CURA

LE CONCEPT DE GUERISON EN PSYCHANALYSE

Argument

Bien que l’on ne puisse pas nier qu’à l’origine, le point de départ de Freud fut d’inventer un procédé destiné à soulager les maladies nerveuses, le concept de guérison en psychanalyse transcende l’héritage de la médecine.

Sigmund Freud fut médecin avant d’être psychanalyste, il était donc logique qu’il tente de réduire les souffrances tant psychiques que physiques en les différenciant les unes des autres, tout en laissant s’exprimer à l’occasion de chaque analyse les frustrations face aux conflits de la vie ainsi que les émotions, les évènements douloureux, bref les désirs. Pourtant il faudra attendre la cure par la parole et l’association libre pour que la ‘guérison’ devienne la mise en acte de l’inconscient et le domaine de la vérité du sujet.

Au cours des avancées de sa théorisation, l’interprétation fut la forme logique sous laquelle révéler ce qu’il y avait de caché et refoulé dans l’inconscient et qui permettrait d’accéder par ses procédés à un gain de connaissance jusqu’alors inaccessible. Pourtant, tout ne se réduit pas à rendre l’inconscient conscient pas plus d’ailleurs qu’à combler les lacunes du souvenir. Le travail analytique permet d’accéder à une certaine forme d’élaboration.

Dès lors le symptôme n’est plus l’objet du travail analytique mais sa fonction dans l’économie psychique du sujet. Il faut donc se servir du symptôme plutôt que vouloir l’annuler.

Ce qui n’exclut pas, comme le fait entendre également Lacan, « que les névrosés vivent une vie difficile et que nous essayions d’alléger leur inconfort. Une analyse n’a pas à être poussée trop loin. Quand l’analysant pense qu’il est heureux de vivre, c’est assez. ». [1]

Alors pourquoi tant de frilosité de la part des psychanalystes à utiliser le terme de guérison ?

Serait-ce parce que la cure confronte toujours le sujet à sa jouissance, à ses jouissances et que la nouvelle qu’apporte la psychanalyse sur la guérison, c’est que le sujet jouit avant tout de son symptôme ?

C’est sans doute pourquoi la guérison ne peut être placée en position d’idéal. En faire un concept analytique nécessite de souligner son rapport au réel, c’est-à-dire à l‘impossible.

Ainsi, pas de guérison possible sans prendre en compte l’impossible. C’est le paradoxe auquel le psychanalyste se confronte dans toute cure. C’est pourquoi si la psychanalyse vient toujours en contrepoint du discours médical qu’elle subvertit, c’est pour mieux affirmer que « la clinique psychanalytique commence là, aux manifestations transférentielles, ce qui est le lieu où s’arrête la clinique médicale ». [2]

Presque en fin de vie, Freud parle en 1937 des constructions en analyse.[3] Serait-ce alors ce nouveau schéma référentiel qui permet la guérison ? Serait-ce alors cette façon de structurer le devenir historique du sujet qui produit un remaniement et un changement chez l’analysant ?

En effet la Kulturarbeit est au plus près de ce travail de civilisation que Freud espère pour permettre que les processus de symbolisation se mettent en place.

Pourtant, la vérité historique n’est-elle pas à jamais irrécupérable, n’est-elle pas toujours mythique, n’est-ce pas cet imaginaire que le sujet construit comme le mythe individuel du névrosé ?

Ou bien alors, la construction dans l’analyse, du point de vue de ce qui surgit dans le processus analytique, ne serait-elle pas authentique, non plus comme restitution d’une histoire passée, mais comme autant de formes de représentations et de désirs dans les chaines signifiantes qui lui donnent toute sa valeur ? La vérité plutôt que la véracité des faits ?

C’est ainsi que l’on ne peut pas reculer devant l’évidence de la disparition des symptômes chez nombre d’enfants qui viennent consulter les psychanalystes, ni non plus reculer face à la nécessité d’affirmer que le traitement des psychoses, même s’il nécessite parfois des années de travail, apporte un résultat positif dans la vie des patients, et ce grâce à des dispositifs et des lieux dans lesquels la psychanalyse a fait ses preuves.

Par conséquent si la cura, cura ?, si la cure guérit, il reste à montrer quels en sont ses mécanismes en les assumant jusqu’à la guérison qui pourtant vient toujours de surcroît, puisqu’elle n’est pas le but premier de la cure.

 

(1) J. Lacan “Conférences et entretiens dans des universités nord-américaines », Scilicet n° 6/7, PUF, 1975, pp. 42-45.

(2) J. Clavreul L’ordre médical Paris ED Seuil 1978.p 180-181

(3) S. Freud “Construction dans l’analyse” Résultats, idées, problèmes, tome II, PUF, 1998, p.269

 

LA CURA CURA

EL CONCEPTO DE CURACIÓN EN PSICOANÁLISIS

ARGUMENTO

Aunque no podemos negar que en su origen, el punto de partida de Freud fue inventar un procedimiento destinado a aliviar las “enfermedades nerviosas”, el concepto de curación en psicoanálisis trasciende el heredado de la medicina.

Sigmund Freud fue médico antes que psicoanalista, era lógico que tratara de disminuir los sufrimientos tanto psíquicos como físicos, diferenciandolos el uno del otro, dejando expresarse en cada análisis las frustraciones ante los conflictos de la vida así, como las emociones, los acontecimientos dolorosos, en suma : los deseos. Por lo tanto, habrá que esperar la “cura por la palabra” y la “asociación libre” para que la “curación” se convierta en la puesta en acto del inconsciente y el ámbito de la verdad del sujeto.

Avanzando en su teorización, la interpretación fue la forma lógica de desvelar aquello oculto y reprimido en lo inconsciente, lo que permitía obtener por estos procedimientos una ganancia de conocimiento antes inaccesible. Sin embargo, no todo se redujo a hacer consciente lo inconsciente, ni tampoco a colmar las lagunas del recuerdo. El trabajo analítico permite acceder a una cierta forma de elaboración.

A partir de ahí, el síntoma ya no es el objeto del trabajo analítico sino su función en la economía psíquica del sujeto. Hace falta entonces servirse del síntoma en lugar de querer anularlo.

Lo cual no excluye, como también Lacan lo da a entender , que los neuróticos vivan una vida difícil y que nosotros tratemos de aligerar su malestar. Un análisis no debe ser empujado demasiado lejos. Cuando el analizante piensa que está feliz con su vida, es bastante. [1]

Entonces, ¿porque tanta tibieza por parte de los analistas a la hora de utilizar el término de curación? ¿Será acaso porque la cura confronta siempre al sujeto con su goce, con sus goces, y que la novedad que aporta el psicoanálisis sobre la curación, es que el sujeto goza sobre todo de su síntoma?

Por ello es, por lo que sin duda, la curación no puede ponerse en posición de ideal. Para hacer de ella un concepto analítico hay que subrayar su relación con lo real, es decir con lo imposible.

Así, no hay curación posible sin tomar en cuenta lo imposible. He aquí la paradoja con la que se confronta el
analista en toda cura. Si el psicoanálisis siempre viene como contrapunto al discurso médico al que subvierte, es para afirmar con más fuerza que “la clínica psicoanalítica comienza ahí, en las manifestaciones transferenciales, lugar donde se detiene la clínica médica” [2]

Casi al final de su vida, en 1937, Freud habla de las construcciones en psicoanálisis [3]. ¿Sería este nuevo esquema referencial el que permite la curación? ¿Sería pues esta forma de estructurar el devenir histórico del sujeto lo que produce una reorganización y un cambio en el analizante?

En efecto, la “kulturarbeit”, está sumamente cerca de ese trabajo de civilización que Freud espera para permitir que los procesos de simbolización se implementen.

Sin embargo, ¿la verdad histórica, no es acaso irrecuperable?, ¿no es  siempre mítica?, ¿no es ese imaginario que el sujeto construye como el « mito individual del neurótico »?

¿O será que “la construcción en el análisis” es auténtica, desde el punto de vista de lo que surge en el proceso analítico; no ya como recuperación de una historia pasada, sino como tantas formas de representaciones y de deseos en las cadenas significantes, que le dan todo su valor? ¿La verdad más que la veracidad de los hechos?

Por esta razón no podemos retroceder ante la evidencia de la desaparición de síntomas en tantos niños que consultan a los psicoanalistas, y menos retroceder frente a la necesidad de afirmar que el tratamiento de las psicosis, incluso si exige años de trabajo, aporta un resultado positivo en la vida de los pacientes, y eso gracias a los dispositivos y a los lugares en los que el psicoanálisis lo ha demostrado.

En consecuencia, si la cura cura, si la cura produce curación, queda por mostrar cuáles son sus mecanismos asumiéndolos hasta la curación, que sin embargo, siempre llega “por añadidura“, ya que no es su fin principal.

 

(1) J. Lacan “Conférences et entretiens dans des universités nord-américaines », Scilicet n° 6/7, PUF, 1975, pp. 42-45.

(2) J. Clavreul L’ordre médical Paris ED Seuil 1978.p 180-181

(3) S. Freud “Construction dans l’analyse” Résultats, idées, problèmes, tome II, PUF, 1998,  p.269

LA CURA CURA

THE CONCEPT OF CURE IN PSYCHOANALYSIS

It is an undeniable fact that whilst Freud’s initial aim was to come up with an approach to treatment that helped reduce the suffering associated with nervous conditions, the concept of remedy in psychoanalysis transcends the legacy of medicine.

Sigmund Freud was a physician before becoming a psychoanalyst, and so it was logical that he should try and reduce his patients’ suffering by differentiating between the psychic and the physical, giving the patient the opportunity at each analysis session to express their frustrations relating to various conflictual aspects of life, as well as emotions, painful experiences, and desires. However, the talking cure and free association had to become accepted approaches for ‘cure’ to be recognised as the enactment of the unconscious and the domain of the patient’s truth.

As his theories evolved and advanced, their interpretation and application made it possible to reveal the hidden and repressed areas of the unconscious, resulting in an increase in knowledge that had previously been inaccessible. Even so, Freud’s processes cannot simply be reduced to rendering that which is unconscious conscious any more than they can be considered filling in gaps in memories. The analysis process enables a certain kind of elaboration, whereby the symptom is no longer the object of the analysis process, but rather its function in the subject’s psychic economy becomes the point of interest. It is essential to use the symptom, rather than to want to eliminate it.

Of course, as Lacan also states, this does not mean that neurotics no longer “live a difficult life and we must continue to try to reduce their discomfort. An analysis must not be pushed too far. When the analysand thinks he can live happily, it’s sufficient”. [1]

So why are psychoanalysts so reluctant to use the term ‘remedy(Cure)’?

Is it perhaps because the talking cure always requires the subject to confront his jouissance, his jouissances and the one thing that psychoanalysis has revealed about remedy (cure), is that the symptom is the principal source of the subject’s jouissance.

This is doubtless the reason why remedy (cure) cannot be considered the “ideal”. For remedy (Cure) to become an analytical concept, its relation to the “real”, or impossible, must be emphasised. No cure is possible without taking into account the impossible. This is the paradox facing the psychoanalyst in each analysis. And this is why if psychoanalysis always appears to be a counterpoint to the established medical discourse it challenges, it is to reinforce the notion that “psychoanalytical practices start at the point where transference is manifest, which is exactly the point where medical practices stop”. [2]

In 1937, almost at the end of his life, Freud talks about constructions in analysis [3]. Would this be the new reference framework that would enable remedy (cure) as a concept? Would this

approach to structuring the subject’s historical development generate a reworking and a change in the analysand?.

After all, the notion of Kulturarbeit is the closest concept to that ‘work of civilization’, which Freud believes enables the establishment of the symbolization processes.

However, isn’t historical truth irretrievable, always mythical, an imaginary concept that the subject constructs and claims as his own individual myth of the neurotic?

Or perhaps, construction in analysis, from the perspective of what emerges in the analytic process, could be viewed more accurately not as a restitution of a past event, but rather as a series of forms of representation and desires in signifying chains that reveal its value? The truth rather than the veracity of the facts?

It is for this reason that we can neither simply ignore the evidence that symptoms disappear in many children who have consulted psychoanalysts, nor can we any longer ignore the fact that treating psychoses, which can very often require years of work, brings about positive changes in the patient’s life, and this is thanks to the application of psychoanalytical techniques.

As a result, if psychoanalysis really can cure, indication of the mechanisms and techniques involved up to the point of cure must be provided, as any remedy (cure) that occurs is in addition to the main objective of the talking cure.

(1) J. Lacan “Conférences et entretiens dans des universités nord-américaines », Scilicet n° 6/7, PUF, 1975, pp. 42-45.

(2) J. Clavreul L’ordre médical Paris ED Seuil 1978.p 180-181

(3) S. Freud “Construction dans l’analyse” Résultats, idées, problèmes, tome II, PUF, 1998, p.269

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