Thais Helena de Camargo Barros"Considérations sur le lieu de l'enseignant dans la contemporainété et dans la culture numérique"

Le point de départ proposé pour la réalisation de cette réflexion adopte comme élément central l’enfant, dans l’éducation. Et souligne que l’enfant, sa formation et son ex-existence dependent d’un autre, d’un adulte, ou des nombreux adultes qui l’entourent, et qui pour cet enfant se rendrent résponsables, prennent soin et accueillent dans leur abandon (ou devraient faire ça).

 Je vais adopter ici en tant que parties de cette relation enfant – adulte la figure de l’enseignant et de sa position dans le lien social. Question sur laquelle j’ai commencé à réfléchir sur le maître (2) et suivre maintenant avec de nouveaux regards au doctorat.
1. Contemporaneité – Technologie –Éducation
Le passage du XXéme siècle au XXI, plus qu’un changement d’époque ouvre un nouveau période. La discussion sur la place de l’éducation et de l’école ont gagné d’importance dans la société contemporaine, étant urgent et nécessaire d’envisager des nouvelles propositions et des expériences en matière d’éducation.
En grande partie, cela est dû aux progrès technologiques qui inondent le monde, tels que l’utilisation des technologies d’information et de communication (TIC), l’apprentissage à distance, la réalité augmentée, la gamification et des facilitées d’appropriation et d’utilisation du ressources audiovisuelles. Ils sont établis d’autres façons de produire, de communiquer, d’enseigner et d’apprendre qui influencent les relations interpersonnelles et les lieux que chaque un occupe dans ce nouvel ordre.
L’immersion dans l’univers numérique, au cours des dernières décennies, est établie et apparemment assimilé et la barrière entre en ligne/hors ligne était cassé. La convergence des médias offre des multiples expériences sur les moyens d’être au monde.
Une réalité avec des impacts sociaux, politiques, économiques et culturels qui, dans une bonne mesure, élargisent l’accès à l’information, a la connaissance et a l’éducation formelle.
La forte croissance de l’accès à l’école a rendu l’éducation en “business” et a crée la nécessité de professionnalization des enseignants. Cela est un mouvement mondial qui a été appelé universitarisation (3) et cherche à mettre la formation à des degrés de plus en plus complexes et d’élever du niveau de qualification des éducateurs.
Dans l’éducation actuelle ont été bien mis en valeur des protocoles et de l’évaluation, dans une tentative d’organiser et de contrôler la réalité. Mais la réalité n’est pas le réel et donc il y a toujours la confrontation avec la surprise et l’innommable.
Leny Mrech (2012) pour faire face aux changements que la pédagogie a connu à travers l’histoire, nous montre que l’un des faits marquants de l’époque contemporaine est la forte préoccupation pour expliquer l’éducation à partir des modèles scientifiques avec une pluralisation de la Science de l’Éducation que devient alors connu comme les Sciences de l’Éducation et de l’utilisation de l’approche multidisciplinaire pour tenter rendre compte de son objet.
Le domaine de l’éducation a été de plus en plus imprégné d’un caractère mercantiliste et utilitaire qui influencet également l’empressement à intégrer la technologie de processus, non seulement pour son aspect inclusif et de facilitateur, mais pour répondre aux modes et être « up to date ».
On se mettre en face d’un grand noeud: se débrouiller avec les appels et les besoins de la réalité soutenues par le capital. Dynamique renforcée par lês attractifs de la consommation sur lequel on met une loupe d’augméntation en ce qui manque et ainsi fait la diffusion de l’idée de la possibilité illusoire de compléter les trous du sujet à travers des griffes, du design audacieux ou encore, des titres. Des promesses éthérée du bonheur permanent et complet. C’est oú la technologie trouve sa place comme ressource qui soutient et facilite des possibilitées d’expérimentation, d’intégration et de construction du scénarios réels et virtuels. Mais il y a toujours ce que n’est pas explicite et qu’on ne peut pas expliqué. Um choix entre se mettre dans une position techniciste ou de voir les ressources technologiques comme des objets qui certes ils sont; comme des moyens qui peuvent être utilisés pour impliquer le sujet à la construction du leur savoir.
Il faut distinguer le savoir et la connaissance. Comme nous montre Lajonquière (2007) le savoir est singulier; chacun aura un parcours particulier dans leur recherche et n’est pas possible de dire que ce était plus ou était mieux au contraire de ce qui se passe dans l’ordre de la construction dês connaissances. (p. 128). Le savoir concentre sur le désir et la connaissance sur les objets. Deux faces d’une monnaie qui façonne la pensée. (p. 191).
L’idée de l’enseignant toujours prêt à répondre aux demandes et aux besoins des élèves, s’agit de quelqu’un qui détient une connaissance formelle, cependant, il y a d’autre chose là-bas.
Le chemin de la professionnalisation mettre em place la proposition d’un enseignant toujours prêt à gérer de nombreuses situations différentes, agissant de manière adaptée et réactive, capable de faire face à l’adversité et d’agir aux moments différents, sans renoncer au savoir traditionnel et en respectant les règles. Un professionnel autonome et responsable. (ALTET; PERRENOUD; Paquay 2003.).
Mais est-ce viable? Est-ce que l’acte d’enseigner est susceptible de respecter un protocole?
Il existe d’innombrables défis à celui qui résoudre de ce mettre dans la position d’enseignant. En plus de la formation théorique qui a besoin d’une série de connaissances larges et variées qui vont de la connaissance technique (contenu des disciplines) aux plus intangibles (la relation avec les élèves, la didactique etc.) ont a au cours des dernières décennies, un nouvel ordre social qui déplace l’enseignant de son lieu traditionnel – l’émetteur d’une connaissance établie – pour celui qui va aider l’élève à faire face à des nouvelles façons d’appropriation des connaissances.

2. À propos de la formation des enseignants
Plusieurs sont des initiatives pour former des enseignants mieux préparés et qualifiés, soutenus par les modèles des compétences (tel quel dans les entreprises), et aussi des investissements pour maîtriser les ressources technologiques et de savoir les utiliser en faveur des classes les plus dynamiques et attractives dans lequelles préparent les étudiants à fare face au marché du travail.
Pour parler rapidement du processus de professionnalisation, est approprié d’observer ce qui se passe en France, un pays qui traditionnellement influence des initiatives et des investissements faits au Brésil. En outre, le modèle français, au cours des dernières décennies, fait face aux expériences soutenue sur les discussions sur la professionnalisation et l’universitarisation. Discussion qui soulève des questions fondamentales telles que la difficulté d’être enseignant; la définition de l’acte d’enseigner comme une profession ou métier; le conflit entre la connaissance érudit et l’expérience.
Pour former de nouveaux enseignants professionnels a été structuré des programmes et des lignes directrices qui définissent non seulement ce que l’enseignant doit savoir, mais aussi comment en faire. Ce que Perrenoud souligne comment le savoir à enseigner (contenu) et le savoir pour enseigner (de la pratique et des gestes de la profession). À cette fin, il faut établir des référents et des compétences. (ALTET; PERRENOUD; Paquay. 2003.).
Au Brésil, les politiques de régulation de la profession, qui exigent des qualifications plus élevées et des investissements dans la formation, mettrent l’enseignant dans un nouveau lieu: lui même étudiant et aussi consommateur en tant des connaissances comme des biens matériels: livres, cours, gadge
ts etc. La formation elle-même est également considérée comme une marchandise est c’est possible de rencontrer une valeur symbolique pointé par les professionnels. Il y a de valeur avoir un titre si comme fréquenté un établissement renomé.
Donc, la professionnalisation des enseignants va se produire d’une manière plus structurée et soutenue dans la comprehension que
plus grande soie la rationalisation des pratiques professionnelles, plus grande va être l’efficacité de l’éducation, surtout si telles pratiques sont pris en charge dans la connaissance scientifique-académique. (BELLO; BUENO, 2012 p.3).
Encore dans la perspective des auteurs, sont soulignés des investissements liés aux résultats, en faisant usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de l’enseignement à distance a fin de répondre a un plus grand nombre d’enseignants. Cela indique qu’il y a une tendance à normaliser la formation de ces professionnels. Ainsi, sont recherchés dês enseignants flexibles qui répondent aux programmes et aux curriculum également flexibles et non plus fondée sur la connaissance, mais sur les compétences et les capacités.
Du point de vue de l’enseignant et leur subjectivité, un point critique c’est la fragmentation de la connaissance à la fois de la transmission elle-même, que de l’espace physique, sans que les participants ont une vue d’ensemble du processus. C’est possible observer un changement de paradigme, indiqué par Margerite Altet (2003), plaçant l’élève au centre du système éducatif, ce qui transforme la place jusque-là occupée par l’enseignant.
Une question qui est liée à des requérants discussions sur le degré d’importance et de la nécessité de la présence de l’enseignant dans la relation avec l’élève, et on sait que établir des règles, des procédures et des responsabilités n’épuise pas un tel questionnement.
Comme dit Voltolini (2007), il y a l’aphorisme lacanien de la non-relation sexuel que peut être transporté pour la non relation enseignant-élève. L’auteur préfère puis nommez cette relation de «rencontre», soulignant la puissance qui a sa présence (de l’enseignant) pour évoquer le mot dans son potentiel de transfer . C’est une capture qui met les deux dans le même discours, en créant ainsi un lien.
Il y a l’idéalisation de la possibilité des relations équilibrées, mais nous savons qu’ils sont toujours impossibles et marquées par l’absence, par le trou. Pour les enseignants, il y a toujours la construction d’un image faite par l’Autre. Dans le monde d’aujourd’hui, ces images sont en outre mis en évidence et évalués en raison du renforcement des espaces médiatiques dans lequel le thème de l’éducation est récurrent, apportant beaucoup des considérations et des modèles sur «être enseignant», guidée par des règles et des protocoles.
La question, cependant, est être (4) dans la position d’enseignent, ça veut dire, faire semblant. Comment ça se révéle en ces temps modernes, oú c’est au register de l’imaginaire qui semble être le soutien de presque tout? L’imaginaire trompe, il vient battager le chiffre du rêve. L’imaginaire, ici, c’est ce que cache le fonctionnement des signifiants (5). (Miller, 2009 p. 68).
Je me tourne vers Leny Mrech qui soulignent que Lacan a avertit que quand le sujet s’aliéne a un significant au point d’en transformer en identité reste attaché à une croyance de l’ego; il y a le renforcement du le je et d’un certain type de modalité de jouissance. (MRECH, 2003).
Le sujet, là, perd d’espace.
À une époque où la multitude de possibilités de choix paralyse les gens, ce qui se présenté dans la ligne de l’adaptable, définis et connu emerge de manière attractif. Cependant, tout de suite le sujet émerge à travers des formations de l’inconscient, placés dans le mot et le geste. Un sujet que même inséré dans le contexte social et éducatif, va orienter leurs acts par leur modalité de juissance.
Cette confrontation entre l’établi et la surprise du réel pose un dilemme pour l’enseignant: d’agir d’une manière standardisée et adaptée ou courir le risque de l’expérimentation et de l’invention de lui-même pour ainsi faire face a singularité de l’éléve et la sienne. Un choix qui se nous améne à un commentaire par Jacques-Alain Miller (2009) lors d’une des sessions de son enseignement sur le Séminaire 23 de Lacan: J’avance em sautant, pas de réseau, mais à la fin, quand on est un enseignant, on ne tombe jamais – J’espère.(6)  (p 57.)
Se débrouiller avec ça et toucher le désir de l’autre d’apprendre et de travailler la singularité sont des défis permanents pour l’éducateur, à la fois en termes de l’élève et de lui-même.
On peut voir à quel point les enseignants sont encore dans une position des détenteurs du savoir, malgré que certains cherchent construire de nouvelles façons d’interagir avec leurs élèves.
L’enseignant est exposée non seulement à la connaissance consciente, référenciel fondé sur la connaissance établie, mais a la connaissance textuelle, ça veut dire, ce qui est d’enregistrement de l’inconscient. La même dynamique dans lequel il est l’élève. De cette façon, au enseignant que a le désir de promouvoir effectivement l’acte d’enseigner et d’apprendre Il faut de déclencher quelque chose au élève, accrochant de maniére désirant (7)en ce qu’il [l’enseignant] a enseigné, mais sens se prendre dans une position passive. (MRECH, 2005. p. 156).
Pas de se contenter d’une attitude passive ou donné; il faut s’impliquer. Il n’y a pas un modèle prêt ou de compétences pré-établies que puissent assurer l’enseignement, même se ils peuvent être importants comme guides.
Dans la contemporanéité, on exalte la valeur de la connaissance universelle, institutionnalisé (y compris comme merchandise, commoditie), accessible a tous et partout. Est évalué plus en plus ce qui est mesurable, possible d’être avalié et contrôlé. Même que la construction créative et collective de la connaissance soie encouragée, il ya une contrepartie de recherche pour les contenus adéquats et adaptés au marché, au bien-être, à la productivité, si possible de façon entrepreneuriale et soutenable.
Je n’ai pas l’intention de disqualifier cet aspect, mais plutôt de mettre en évidence comment ce scénario réduit l’espace pour la constitution du sujet. C’est peu ce que reste disponible pour l’expression de la manqué et du trou. Dans le cas de l’enseignant il est chargé pour être qualifié et être à jour avec les diverses ressources technologiques et ça peut créer une situation étouffante de la possibilité d’expression d’une façon singuliére d’occupé son lieu.
Pas étonnant que dans um époque de tant des possibilités techniques sophistiqués l’angoisse de ces professionnels ne cesse pas de croître, ainsi que l’échec scolaire, la violence, l’abandon.
Comme l’a souligné Lacan (1968-1969, 2008) c’est constituant du sujet l’incomplétude; être «manquant» qui glisse vers le monde à la recherche de la satisfaction de son désir. Celui qui jouie parce qu’il parle de as demande, cherchaié à travers la répétition que pose dês limites, ou em trouvent des possibilités d’une répétition créative dans laquelle il propose avec inventivité et responsabilité um chemin pour s’impliquer avec sa propre vie.

Thais Helena de Camargo Barros

Doctorant au programme d’études supérieures de

la Faculté d’Éducation de l’Université de São Paulo (FEUSP)

Chercheur au Centre de recherche en éducation et psychanalyse (NUPPE / FEUSP)[1]

email: thaishbarros@gmail.com


[1]Núcleo de Pesquisa Psicanálise e Educação. Coordonné par le professeur docteur Leny Magalhães Mrech.

(2)Realisé a l’École de Comunications et Arts de l’Université de São Paulo (ECAUSP). Dissertation “Tecnologies de l’informação et comunication (TIC) dans l’éducation: enseignants – médiateus – mentors” / “Tecnologias da informação e comunicação (TIC) na educação: professores – mediadores – mentores”
http://www.teses.usp.br/teses/disponiveis/27/27161/tde-12032013-161611/pt-br.php

(3)Le terme a été créé par Bourdoncle et se réfère au «mouvement d’absorption des institutions de formation des enseignants par les structures habituelles des universités» (1994, p.137).

(4) Ici nous aurons l’opposition ser / estar de l’idiome portugais

(5)Traduit de l´édition en portugais: O imaginário engana, vem embaralhar a cifra do sonho. O imaginário, aqui, é o que camufla o funcionamento dos significantes.

(6)Traduit de l’édition en portugais: Avanço aos trancos e barrancos, sem rede, mas, enfim, quando se é professor, nunca se cai – assim espero.

(7)Dans l’original: desejantemente

Références
ALTET, M.; PERRENOUD, P.; PAQUAY, L.; e col. Formando professores profissionais. Quais estratégias? Quais competências. Porto Alegre. Artmed. 2008.
BELLO, I. M.; BUENO, B. O. Programas especiales de formación superior de profesores en Brasil: la universitarización del magisterio en cuestión. Archivos Analíticos de Políticas Educativas, 20 (6). 2012. Disponível em http://epaa.asu.edu/ojs/article/view/968
BOURDONCLE, R. L’université et les professions. Un itinéraire d’étude sociologique. Paris. L’Harmattan. 1994.
LACAN, Jacques. Seminário, livro 16: De um Outro ao outro. São Paulo. Jorge Zahar Editores. 2008 [1968-1969].

LAJONQUIÈRE, Leandro de. De Piaget a Freud: para repensar as aprendizagens. A (psico)pedagogia entre o conhecimento e o saber. Petrópolis, RJ. Vozes. 2007.
MILLER, Jacques-Alain. Perspectivas do Seminário 23 de Lacan: o sinthoma. Rio de Janeiro. Jorge Zahar Ed. 2009.

MRECH, Leny M. A cientifização da educação: novas encarnações do discurso científico? In De que real se trata na clínica psicanalítica? (SANTOS, SANTIAGO, MARTELLO) Rio de Janeiro. Editor José Nazar. Cia de Freud. PROAP / CAPES. 2012. p. 155-165.

MRECH, Leny M. (org). O impacto do Terceiro Ensino de Lacan: novas contribuições para algumas articulações possíveis entre Psicanálise e Educação. In O Impacto da Psicanálise na Educação. São Paulo. Editora Avercamp. 2005.
_____________________ Psicanálise e educação: novos operadores de leitura. São Paulo: Pioneira Thomson Learning. 2003.

VOLTOLINI, Rinaldo. A relação professor-aluno não existe: corpo e imagem, presença e distância. in Revista ETD – Educação Temática Digital. v. 8, n. esp., p.119-139 Campinas/SP. junho. 2007. disponível em http://www.fe.unicamp.br/revistas/ged/etd/article/view/1729 acesso em fev/2015
 

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